Victor Segalen |
Il va, le fervent. Jésuite-errant, hâbleur peut-être et Portugais Ce prêtre-envoyé dont le bagage Fouillé par le dur gabelier de ton seuil abrupt aux aguets. Tenait, préparés en humble gage : « Deux mouchoirs et pierre d'autel ; quelques cilices et un fouet » Des prières non pas mercantiles ; Ce qu'il faudra distribuer : les agnus, les naïfs et pieux jouets Que l'on appelle des « béatilles », - Le voici, tel ardent et rampant à t'aborder Que, de tout son long parmi la neige Nageur radieux et rageur, pèlerin au but emporté, Battant sa grand'coulpe dans ta neige. Il se pousse ! D est tout proche ! Il touche au but... on ne sait où. Près d'un « Roy », le seul des innombrables, Naïvement il offre ses dons et sa foy : il obtient tout : Mais dessus les choses admirables : Louange à sa propre vertu ; décret païen de sainteté, Promesse très grande d'une Eglise I - Que son nom soit devant les autres en cette Marche exaltée : Antonio de Andrada de Lise. |
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Victor Segalen (1878 - 1919) |
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Portrait de Victor Segalen | |||||||||
Biographie / chronologie1878 14 janvier. Naissance à Brest de Victor Segalen. Son père était breton, sa mère, mi-bretonne, mi-champenoise. Elle était autoritaire, étroitement catholique et dominait les siens. Bonne musicienne, elle fit faire de.la musique à son fils dés son plus jeune âge. Eludes classiques dans un établissement dirigé par des Jésuites à Brest. Bibliographie / OuvresOUVRES DE VICTOR SECALEN. |
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