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Vincent Voiture



Sonnet xxi - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Vincent Voiture





Des portes du matin l'amante de
Céphale
Ses roses épandait dans le milieu des airs,
Et jetait sur les
Cieux nouvellement ouverts
Ces traits d'or et d'azur qu'en naissant elle étale,



Quand la
Nymphe divine, à mon repos fatale,
Apparut, et brilla de tant d'attraits divers
Qu'il semblait qu'elle seule éclairait l'univers
Et remplissait de feux la rive orientale.



Le
Soleil se hâtant pour la gloire des
Cieux
Vint opposer sa flamme à l'éclat de ses yeux,
Et prit tous les rayons dont l'Olympe se dore;



L'onde, la terre et l'air s'allumaient à l'entour :
Mais auprès de
Philis on le prit pour l'Aurore,
Et l'on crut que
Philis était l'Astre du jour.

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Vincent Voiture
(1598 - 1648)
 
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