Zaghloul Morsy |
extraits) . Racine De plus grande douleur Mère et deux inquisiteurs le souffle modulant et le dieu des consonnes D'infini et de patience Mère et deux éclairs d'épée le vent conquistador et le nayy fossoyeur De tendresse Oum et le miracle nu du Verbe d'obsidienne voyelles quiescentes ci-vit au cour indompté Passage des prophètes Cette sueur de cendre sur l'océan linceul reconnue celle des fils de sable La glotte âpre les yeux déjà ailleurs finissons-en siècle au néant votif Ici mensonge souverain et de tel geste confondu Ils ont tout su du sceptre et rien des globes dérivant Pour seul horizon un même mirage impérial Au bord du fleuve de lave éteinte l'un se tient prostré présent à peine et le regard se résorbant L'autre que l'air encastre les yeux cloués au sol voile la mer son royaume son suaire Le premier sous l'éclair du sang au terme du massacre interdit de parole n'aura rien su des fleurs ni du miel Ailleurs la vie sobre Qui donc viendra dire qu'il est plus haute absence pour qu'enfin l'homme fuse Délié Plus que le souvenir la main qui soulève le heurtoir sent affluer dans la tiédeur complice tous les chagrins toutes les fêles de l'enfance duelle sur l'instant dénouée Celui gorge serrée et le battant entrouvert du seuil natal qui scrute le corridor informe d'une ère scellée sait qu'il n'est voix ni arbre du dedans qui n'attisent turbulemmenl enchevêtrées la Tragédie et la Récitation L'homme qui claque son passé et se détourne pour faire face à l'émeute de la nuit entre les fadeurs fuies et le rêche du monde garde dans l'oil et dans les doigts l'Alif impératif à ordonner l'oubli Poètes d'antan Secret du rien tels nous sommes où le mirage d'embruns fleurit un temps l'éclair et de toujours le désert du dedans |
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Zaghloul Morsy (1933 - ?) |
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Portrait de Zaghloul Morsy | |||||||||