Nuit consolatrice - Poéme Tristesse

Oh ! Toi, nocturne obscurité,
On dit que tu bois un noir thé,
On dit que tu portes conseil,
Alors ! Donne moi conseil ?

Perdu aubout du fil,
Perdu sans même commencer ce fil,
Je préférais tout te raconter,
Car, cela est bizarre d'aimer,

C'est ma première fois,
Mon cour s'attachant à une autre soie,
Cette beauté me brûle,
Que faire mes pieds, n'ont pas une mule,

Oh ! Nuit je discute avec un sourd,
Car je ne vois aucune réponse dans cette cour,
Venant de toi, tu dis rien,
Alors comment tu parles au moulin ?

Notre cour, aux gens, aux hommes ?,
Fait-moi signe et gomme,
Rend cette beauté douce,
Car je n'ai rien, je n'ai que le pouce,

Parle je t'écoute attentivement,
Parle mes oreilles sont en ce moment,
Attentives aux moindres son de ta voix,
Mais rien, aucun son ne déploie,

Ta bouche pour me conseiller,
Rien, même tes yeux ne me côtoyés
Me lassant allant dormir,
Pourquoi nuit consolatrice ? Si tu ne sais pas lire.

Ecoute-moi quand verras-tu mon bien aimer ?
J'ai un message à la transmettre, écoute !
Ici loge son cour,
Que je protège du chour,

Ici loge mes pensés,
Que je voulais lui donnais, toi-même tu sais,
N'oublie aucun de mes paroles,
Car tout joue un rôle,
Pour plaire à ma beauté,
Si je la vis ce n'est que clarté,
Son visage n'est qu'or et diamant,
Je meurs en la voyant évidement,

Nuit épargne moi ton silence,
Donne ta force, donne ta prudence,
Car tu ne parles pas,
Fait tout de même découvre la vie pas à pas.