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Culture politique


Poésie / Poémes d'Aimé Césaire





1957. Voici venu le temps de la métamorphose. La pensée d'Aimé Césaire s'est affermie, sa sensibilité a mûri. « Nous, hommes de couleur, en ce moment précis de l'évolution historique, avons pris conscience, pris possession de tout le champ de notre singularité et nous sommes prêts à assumer, sur tous les plans et dans tous les domaines, les responsabilités qui découlent de cette prise de conscience », écrivait-il, dans la « Lettre à Maurice Thorez ». Son ouvre littéraire prend un autre cours. Les poèmes qui seront réunis successivement dans les recueils intitulés Ferrements (1960) et Cadastre (1961) témoignent de la crise idéologique et psychologique que traverse l'auteur entre 1950 et 1960. La période initiale, celle de l'apprentissage, comprise entre 1946 et 1956, à l'école du PC et dans l'élan du mouvement surréaliste, est achevée. Une période de transformations profondes commence. Ayant fondé son propre parti, le PPM (Parti progressiste martiniquaiS), Aimé Césaire prône désormais le mot d'ordre d'autonomie.



La métamorphose est également littéraire. Les textes poétiques qui sont publiés entre 1958 et 1965 se distinguent des précédents par la forme et par le fond. L'inspiration lyrique colle désormais davantage aux préoccupations militantes du leader à part entière qu'il est devenu. Le problème qu'aborde Césaire d'un poème à l'autre est celui de la colonisation, en Afrique noire aussi bien que dans la diaspora afro-antillaise. Ce sont précisément les nécessités de l'action politique qui le conduisent à se faire l'historien de l'indépendance haïtienne : Toussaint Louverture paraît en 1960. C'est aussi de cette époque que datent ses grandes ouvres dramatiques : La Tragédie du roi Christophe puis Une saison au Congo...



Une philosophie de la décolonisation



Césaire précise sa pensée. A l'occasion des colloques et autres congrès auxquels il participe, aux Antilles, en Afrique, en France ou ailleurs en Europe, il définit avec exactitude sa conception de la poésie nationale et le rôle de l'homme de culture dans le processus de la décolonisation. Il apparaît au plan politique comme un maître à penser et au plan littéraire comme un chef d'école. Autorité incontestée, il rédige plusieurs préfaces : celle du premier roman de Bertène Juminer, Les Bâtards (1961), comme celle de Lamha, recueil que publie la même année son ami, le poète malgache, Jacques Rabemananjara. Dix ans plus tôt, en 1951, il avait fait sa première expérience de préfacier en rédigeant à la demande du poète haïtien René Depestrc une introduction à Végétations de clarté1. Les débats contradictoires auxquels il est amené à prendre part sont pour lui autant d'occasions de mieux s'expliquer, plus encore, d'élaborer une véritable théorie de la littérature et, partant, de la culture en général. Pour étayer ses conceptions, Aimé Césaire dispose de tout un attirail de concepts, d'arguments et d'exemples parfaitement rodés. En 1956, lorsqu'il publie la « Lettre à Maurice Thorez », il n'en est pas à son coup d'essai. Il est déjà un pamphlétaire expérimenté, rompu aux passes d'armes de la polémique fine ou brutale. Il retrouve la manière de faire, le ton du Discours sur le colonialisme (1950) et le tour de plume qui déjà, en 1934, dans L'Etudiant noir, avait fait mouche contre Légitime Défense. Les rapports entre culture et politique, entre action poétique et activité politique, sont des rapports problématiques. « On peut dire que, lorsque l'écrivain s'occupe aujourd'hui de politique, avec un élan qui déplaît aux spécialistes, il ne s'occupe pas encore de politique, mais de ce rapport nouveau, mal perçu, que l'oeuvre et le langage littéraires voudraient éveiller au contact de la présence publique, ("'est pourquoi, parlant de politique c'est déjà d'autre chose qu'il parle : d'éthique ; parlant d'éthique, c'est d'ontologie ; d'ontologie, c'est de poésie ; parlant enfin de littérature, "son unique passion", c'est pour en revenir à la politique, "son unique passion". »



Le bulletin de l'Association des étudiants martiniquais, Trait d'union, publie au mois de mai 1956 une interview d'Aimé Césaire. En dépit de sa brièveté, cet entretien mérite quelque attention. Il résume dans leurs grandes lignes les idées qu'Aimé Césaire s'apprête à développer dans une communication prononcée à l'occasion du Ie Congrès international des écrivains et des artistes noirs, à Paris, sous le titre « Culture et colonisation ». Abordant le problème, crucial à ses yeux, de la spécificité culturelle martiniquaise, il explique : « Toute culture, à un moment de crise, et plus encore au moment de sa prise de conscience, éprouve le besoin d'un retour aux sources. (...) Réhabiliter la culture africaine, c'est en même temps chez nous réhabiliter la culture populaire et vice versa (...). Quant au thème de la négritude, qui a fait l'objet de tant de spéculations métaphysiques, dans mon esprit, il est synonyme de prise de conscience de soi. » La négritude est précisément la question à l'ordre du jour de ce Ie Congrès international des écrivains et artistes noirs organisé par la revue Présence africaine à la Sorbonne, du 19 au 22 septembre 1956. Le désaccord ayant atteint à cette date un point de non-retour, les dirigeants du PCF exercent de fortes pressions sur les intellectuels noirs appartenant à leur mouvance pour les dissuader de participer à ce premier congrès. L'initiative est tout de même couronnée de succès.



Soixante-trois écrivains et artistes d'Afrique, d'Amérique du Nord, d'Amérique du Sud et des Antilles apportent leur contribution. James Baldwin et Richard Wright sont présents. Le congrès se déroule durant trois jours. Le jeudi 21 septembre 1956,Jacques-Stephen Alexis présente cette contribution où, s'inspirant des propositions du romancier cubain Alejo Carpentier, il définit les principes du réalisme merveilleux des Haïtiens. « C'est parce que la grande masse des créateurs haïtiens produisent dans une voie réaliste, une voie réaliste qui leur est propre, bien entendu, que nous avons pensé utile de tirer au clair ce que nécessite de nous un art haïtien, national dans sa forme expressive, autant qu'humain et universel par son contenu esthétique. Telle est l'origine de ces prolégomènes à un Manifeste du réalisme merveilleux des Haïtiens. » La veille, le jeudi 20, Aimé Césaire avait pris la parole dans l'amphithéâtre René Descartes. Dans son intervention, il soulignait les effets délétères de la colonisation sur les cultures du tiers monde. La décolonisation est, disait-il, le préalable nécessaire au rétablissement de ces cultures. Le rôle des intellectuels est d'aider à la revalorisation de l'héritage. Ainsi se fait le lien entre le passé et le présent : « Notre démarche est inspirée de cette idée que la voie la plus courte vers l'avenir est toujours celle qui passe par l'approfondissement du passé. Aussi importe-t-il que les peuples antillais tout comme les peuples africains qui luttent pour leur émancipation doivent trouver dans les valeurs africaines les bases de leurs nouvelles cultures. »



Dans « L'homme de culture et ses responsabilités », communication qu'il présente en 1959 au IIe Congrès des écrivains noirs organisé à Rome, du 26 mars au 1er avril 1959, Aimé Césaire explicite la thèse développée à l'occasion du premier congrès, en précisant le rôle des intellectuels de couleur dans le processus de décolonisation et de reconstruction de l'identité culturelle. II incombe à l'homme de culture noire de « hâter la décolonisation, le mûrissement de la prise de conscience populaire... L'homme de culture est celui qui, par la création, exprime et donne forme ». Aimé Césaire reviendra sur cette idée pour préciser : « Notre tâche à tous est de cerner l'homme antillais pour lui montrer qu'il existe, qu'il n'est pas un Français comme les autres. Car il ne le sait pas. C'est ainsi qu'en faisant de la bonne littérature nous ferons de la bonne politique3. » La position qu'Aimé Césaire adopte eu égard aux problèmes de la survie des langues et des traditions culturelles locales, est sans ambiguïté. «Je suis antillais. (...) Je dois nommer les choses martiniquaises, les appeler par leur nom4 », explique-t-il. La plupart des articles qu'il avait publiés dans Tropiques préparaient cette orientation. L'importance que revêt à ses yeux la revalorisation de la langue locale, le créole, était déjà illustrée par l'intervention qu'il avait faite à la Chambre au mois de juin 1950, pour demander que les émissions radiopho-niques diffusées outre-mer soient « un instrument de culture véritable (...) au service des peuples... Nulle place pour le pays, nulle place pour la géographie, nulle place pour les langues indigènes. C'est avec le plus grand mépris pour ces peuples et leurs cultures que vous établissez le programme. En somme, votre radiodiffusion n'est pas au service des peuples de ces pays mais au service d'une poignée de colons et de colonialistes ». La contribution d'Aimé Césaire à l'élaboration de la théorie de la culture, dont les colloques de Paris et de Rome ont été, en quelque sorte, les caisses de résonance, est décisive. Les idées développées sont en prise directe sur les problèmes politiques et sociaux propres au monde noir. Elles sont toutefois étroitement apparentées aux idées que développent, au cours de la même période, les intellectuels et les écrivains français de la même génération, eux aussi préoccupés de définir les responsabilités des hommes de culture. Ainsi peut-on rappeler que, au mois d'octobre 1945, dans le premier numéro de la revue Les Temps modernes, Sartre publiait un article intitulé « La nationalisation de la littérature ». « L'écrivain est en situation dans son époque : chaque parole a des retentissements, chaque silence aussi. » Sartre plaidait pour une littérature engagée en soulignant l'importance de la fonction sociale que doit assumer l'écrivain. Adaptées à la situation particulière des écrivains noirs, de telles idées ne sont pas étrangères au projet défini par Aimé Césaire au congrès de Paris (1956), au congrès de Rome (1958), puis à l'occasion du premier Festival des arts nègres. Dans son discours inaugural, Malraux avait affirmé : « Ce qui a fait jadis les masques, comme les cathédrales, est à jamais perdu. L'art africain du temps présent doit donc accepter de ne plus entretenir avec le monde magique la relation privilégiée qu'attestaient les masques. » Aimé Césaire rétorquera que l'art africain est l'émanation d'une humanité africaine qui n'est pas encore coupée de ses traditions : « Hommes d'Afrique, et vous d'abord politiques africains, (...) faites nous de la bonne politique africaine, faites-nous une bonne Afrique, faites-nous une Afrique où il y ait encore des raisons d'espérer... Refaites à l'Afrique une dignité et une santé et l'art africain sera sauvé. » « Dans la culture africaine à naître ou dans la culture para-africaine à naître, nous croyons qu'il y aura beaucoup d'éléments nouveaux, d'éléments modernes, si l'on veut empruntés à l'Europe. Mais nous croyons aussi qu'il subsistera dans ces cultures beaucoup d'éléments traditionnels (...) Nous sommes aujourd'hui dans le chaos culturel. Notre rôle est de dire : libérez le démiurge qui seul peut organiser ce chaos en une synthèse nouvelle, une synthèse qui méritera le nom de culture, une synthèse qui sera réconciliatrice et dépassement de l'ancien et du nouveau. »



Un concept en lutte



La négritude



Senghor a défini la négritude comme « l'ensemble des valeurs culturelles du monde noir". » Et d'ajouter : « Cette culture est fille du tempérament et, partant, de la biologie comme de la préhistoire et de l'histoire africaine7. » Aimé Césaire s'est bien gardé de le suivre dans cette voie : « Je ne crois pas le moins du monde à une permanence biologique mais je crois à la culture. Ma négritude a un sol. C'est un fait qu'il y a une culture noire, c'est historique, il n'y a rien de biologique là-dedans. » Cette précision qu'Aimé Césaire apporte en 1969 n'a rien d'inattendu. En 1961, il définissait la négritude comme « la découverte de l'Afrique par les Africains et comme un refus de toute assimilation. Nous protestions et je continue à protester contre toute littérature qui tend à dénégrifier le nègre car il y avait en nous un nègre fondamental qui refuse de mourir (...). Il y avait dans la négritude quelque chose d'à la fois racial et narcissique, mais rien de raciste. La négritude, pour nous, était la reconnaissance de la spécificité du Noir, mais aussi l'ouverture à toutes les influences extérieures. Son aspect politique était l'unité africaine8 ». Césaire désapprouve ceux qui, à l'instar de Senghor, s'aventurent à élaborer, à partir du mot dont il a été l'inventeur, des théories plus ou moins boiteuses. « Il n'v a pas de négritude prédéterminée, il n'y a pas de substance ; il y a une histoire et une histoire vivante9. » La strophe du Cahier d'un retour au pays natal où le mot apparaît pour la première fois écartait d'emblée l'explication purement biologique.



«(...) ma négritude n'est pas une pierre, sa surdité ruée contre la clameur du jour ma négritude n'est pas une taie d'eau morte sur l'oil mort de la terre ma négritude n'est ni une tour ni une cathédrale elle plonge dans la chair rouge du ciel elle plonge dans la chair ardente du ciel elle troue l'accablement opaque de sa droite patience. »



Récusant toutes les métaphysiques de l'identité culturelle ou raciale, Aimé Césaire nie l'idée même d'une essence de l'âme noire : « Je suis pour la négritude d'un point de vue littéraire et comme éthique personnelle mais je suis contre une idéologie fondée sur la négritude10. » La négritude est donc bien pour Aimé Césaire un concept méthodologique et non point un concept ontologique. « Partant de la conscience d'être noir, ce qui implique la prise en charge de son destin, de son histoire et de sa culture, la négritude est la simple reconnaissance de ce fait et ne comporte ni racisme, ni reniement de l'Europe, ni exclusivité, mais au contraire une fraternité avec tous les hommes. Il existe cependant une solidarité plus grande entre les hommes de race noire ; ce n est pas en fonction de leur peau mais bien d'une communauté de culture, d'histoire et de tempérament11. » Invité au Ie Festival mondial des arts nègres de Dakar en avril 1966, vice-président du comité d'honneur, Aimé Césaire est convié, à l'issue des manifestations, à séjourner avec Alioune Diop en Côte-d'Ivoire. Dans un entretien publié par Fraternité-Matin, il déclare : « Après ce festival où toutes les explications ont été fournies, et très clairement, personne ne peut plus soutenir que la négritude est un racisme. Bien au contraire, la négritude est un humanisme. » S'il en vient progressivement à dire son désaccord sur ce point précis, avec Léopold Sedar Senghor, s'il reconnaît les conséquences néfastes de certains usages idéologiques du mot, Aimé Césaire restera indéfec-tiblement attaché aux vertus philosophiques et morales du concept. « Seules les âmes basses en parlent bassement », dit-il de la négritude, dans le discours prononcé à la mairie de Fort-de-France, en l'honneur de la visite de Léopold Sedar Senghor, le 13 février 1976. Dans un entretien à l'occasion de la représentation de La Tragédie du roi Christophe à Venise, en 1964, il précisera que la négritude peut être légitimement comparée aux grands mouvements idéologiques, politiques ou religieux qui ont marqué l'histoire des autres peuples, les Arabes, les Chinois, par exemple.

Le débat théorique autour de la négritude occupe les esprits, entre 1955 et 1965 environ, à une époque où les mouvements anticolonialistes se radicalisent. L'ère des indépendances africaines s'ouvre. Chez Aimé Césaire, culture et politique sont étroitement liées. La négritude telle qu'il la définit est à la fois un concept d'ordre anthropologique et d'ordre historique, d'ordre culturel et d'ordre politique. A partir de 1958, année qui voit l'essor du PPM, la radicalisation de la revendication identitaire, marquée du sceau de la négritude, fait pendant à la radicalisation des mots d'ordre politiques. Le référendum de septembre 1958 donne naissance à la Ve République et à la communauté au sein de laquelle les territoires coloniaux africains acceptent de cohabiter sous la tutelle de la France. Le seul pays, à voter « non », c'est-à-dire à choisir l'indépendance immédiate, est la Guinée. Sous l'impulsion de Sékou Touré, la- Guinée accède ainsi à la souveraineté nationale deux ans avant les autres pays de l'Afrique francophone. Sékou Touré apparaît dès lors comme la figure emblématique d'une fierté reconquise. La revue Présence africaine consacre un numéro spécial à la Guinée (décembre 1959-janvier 1960). Césaire y publie une longue étude en hommage à Sékou Touré. Il justifie son refus des conditions du référendum et fait une analyse approfondie de la pensée politique du leader guinéen en prenant appui sur ses écrits et discours politiques. Un volume est publié l'année d'après, en 1961, sous le titre Expérience guinéenne et unité africaine, avec une préface d'Aimé Césaire. C'est à cette occasion que le poète martiniquais accomplit un voyage en Guinée. La décision que prend Sékou Touré de conduire la Guinée à l'indépendance immédiate et totale est d'une importance capitale. Dans deux poèmes intitulés « Salut à la Guinée » et « Pour saluer le tiers monde », publiés dans la revue Présence africaine au mois de juillet 1959, Aimé Césaire exalte l'élan libérateur en associant son île natale, la Martinique, au continent noir. Le poète assigne à l'Afrique maternelle une fonction messianique : elle doit régénérer le monde moderne.



«

(...) de mon île veilleuse

(...) je vois l'Afrique multiple et une verticale dans la tumultueuse péripétie avec ses bourrelets, ses nodules, un peu à part, mais à portée du siècle, comme un cour de réserve.

»



S'il s'efforce de rattacher la question culturelle à la question politique, d'établir un rapport de co-appartenance entre les situations antillaise et africaine, Aimé Césairc ne déduit point de cette analogie qu'il y ait identité parfaite des devenirs historiques. « La Martinique, comme les autres Antilles d'ailleurs, est installée au confluent de deux civilisations : l'africaine d'une part, et la française d'autre part ; de grands pans d'Antilles encore debout s'enracinent dans le passé africain. (...) A ne pas tenir compte de la composante africaine, on s'expose à ne rien comprendre à tout un aspect, et des plus riches, de la réalité antillaise. »



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Aimé Césaire
(1913 - 2008)
 
  Aimé Césaire - Portrait  
 
Portrait de Aimé Césaire

Biographie

Aimé Césaire est né à Basse Pointe en Martinique le 26 juin 1913. Son père était instituteur et sa mère couturière. Ils étaient 6 frères et soeurs.Son père disait de lui quand Aimé parle, la grammaire française sourit...

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