Aimé Césaire |
Si ma pensée emprunte les ailes du menfenil ô visages c'est entendu vous êtes proie pour mes serres et moi je le suis au bec du vent du doute de la suie de la nuit ô cendre plus épaisse vers le cour et ce hoquet de clous que frappent les saisons car il y a ce mal ci-gît au comble de moi-même couché dans une grande mare la sourde sans ressac quand le jour vorace me surprit mon odeur de ce sang du mien tu diras que toujours au seuil il buta de son galop amer que plus juste devant Dieu que leurs bouches exactes mon mensonge devant sa face désemparée monta avec un millier d'infants de la haute mer plongeant au ras du bastingage et secoué de l'original sanglot noir des ronces |
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Aimé Césaire (1913 - 2008) |
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Portrait de Aimé Césaire | |||||||||
BiographieAimé Césaire est né à Basse Pointe en Martinique le 26 juin 1913. Son père était instituteur et sa mère couturière. Ils étaient 6 frères et soeurs.Son père disait de lui quand Aimé parle, la grammaire française sourit... OuvresPoésie FilmographieOuvres d'aimé césaire |
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