Alphonse de Lamartine |
Naissance: 21 octobre 1790 Mâcon, Royaume de France Décès: 28 février 1869 (à 78 ans) Paris, Empire français Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine dit Alphonse de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français, l'orateur d'exception qui proclama et dirigea la Deuxième République1. Il est l'une des plus grandes figures du romantisme en France. Alphonse de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1792, dans une famille appartenant à la noblesse de robe, passe son enfance à Milly, qu'il rendra illustre par ses Confidences. Après des études chez les jésuites de Belley, il fait un voyage en Italie (1811-1812). Rentré en France au moment où s'écroule le régime impérial, il fait partie des gardes du corps qui accompagnent Louis XVIII à la frontière, d'où il passe en Suisse. En 1816, il quitte la vie militaire ; il est beau, élégant, et se croit malade, rongé de mélancolie, « mal du siècle » des romantiques. C'est à ce moment qu'il s'éprend de l'Elvire des Méditations : la jeune Mmc Charles, épouse d'un physicien célèbre ; elle fait une cure au bord du lac de Genève. Ils promettent de s'y retrouver l'année suivante, mais Lamartine y revient seul : elle est morte de tuberculose entre-temps, peu après leur rencontre. En 1820, la parution des Méditations est un succès considérable. Lamartine est nommé secrétaire d'ambassade à Naples, et, en passant par Genève, épouse Miss Birch, riche héritière d'une famille anglaise. Poète romantique dans toute la splendeur de la vanité comme de la beauté de ses vers, Alphonse de Lamartine est entré au panthéon des hommes de lettres de son vivant. Après une enfance passée dans la région de Mâcon, Alphonse de Lamartine entame une carrière littéraire suite à quelques années de désoeuvrement. Il entre à l'Académie française en 1829 et, à la suite d'un voyage effectué en Orient pour se consoler de la perte de sa fille, Lamartine se lance dans la politique, laissant sa foi de côté. D'abord monarchiste, il se rallie ensuite à la République de 1848. Quand il abandonne ses habits de politicien, Lamartine redevient le poète lyrique aux élans parfois exagérés. Plaçant le 'moi' au centre de son art, s'inspirant d'un amour malheureux vécu lors d'une saison aux thermes, Lamartine écrira ses plus beaux vers avec 'Le Lac'. 'Un seul être vous manque ...' deviendra une citation de référence. Ses 'Méditations poétiques' sont l'objet d'admiration de la nouvelle génération de poètes mais l'échec retentissant aux élections présidentielles met définitivement fin à sa carrière. Pauvre et oublié de tous, Lamartine meurt en 1869, laissant derrière lui une oeuvre lyrique témoignant de l'esprit de l'homme romantique. À Naples, sont composées les Nouvelles Méditations, qui paraissent en 1823. Secrétaire, puis chef de légation à Florence (1824-1826), à l'avènement du cabinet Polignac il est ministre plénipotentiaire en Grèce ; il publie les Harmonies (1829) et est reçu à l'Académie française. Lors de la révolution de Juillet, qui voit la chute de Charles X, Lamartine abandonne la diplomatie. Après un double échec électoral, le poète entreprend son voyage d'Orient, au cours duquel il perd sa fille (son autre enfant, un fils, est mort un an après sa naissance). Il est élu député de Bergues (Nord) en 1833. À la Chambre, il se classe comme « conservateur indépendant ». Il publie Jocelyn (1836), La Chute d'un ange (1838), Les Recueillements (1839). Adversaire de Thiers et de Guizot, il prédit les événements de 1848, qu'il favorise d'ailleurs par son Histoire des Girondins. Le 24 février, lui, l'aristocrate, pousse à la proclamation de la République et combat la proposition de régence. Il est élu au gouvernement provisoire avec le portefeuille des Affaires étrangères. Son influence conservatrice s'exerce sur la direction générale sans autre rivalité que celle de Ledru-Rollin. Il épargne à la France une intervention étrangère. Le 23 avril, dix départements l'élisent. Le 24 juin, il se retire, cédant la place à Cavaignac. Là se termine sa carrière politique. Les élections présidentielles ne lui donnent qu'un chiffre de voix dérisoire. Il se remet à l'écriture, les soucis financiers dus à la fois à son désintéressement et à sa prodigalité l'ayant condamné aux « travaux forcés littéraires », selon sa propre expression : Les Confidences, Raphaël, Les Nouvelles Confidences, L'Histoire de la Restauration, Graziella (1852), Cours familiers de littérature (1856) et autres ouvrages d'histoire ou de morale politique voient successivement le jour. Afin de calmer les usuriers, mais sans y parvenir, il doit vendre Milly. Sa femme meurt en 1863. Sa nièce veillera avec dévouement sur ses dernières années. Pour le mettre à l'abri de la gêne, une souscription publique est ouverte en 1858, et le gouvernement impérial le pensionne, et lui fait don d'un chalet à Passy (banlieue de Paris) où il s'éteint le 25 février 1869, les mains crispées sur le crucifix que Julie Charles, son « Elvire », avait elle aussi tenu sur son lit de mort. Il entre dans la lutte politique, allant - avec une lucidité exemplaire - vers un but dont ne se doutent guère ni ses ennemis ni ses amis. Ce châtelain de province a compris ce que ne veulent pas voir les gens de sa classe : que la vraie question, temporelle, est économique et sociale, et que l'oppression est la voie sûre vers l'explosion, et que l'ordre injuste est un désordre, et que le salut est dans la République et tout ce qu'elle contient d'implicite, qu'il faudra bien expliciter. On le prend, chez les conservateurs, pour un rusé au service de leurs intérêts; et quand on s'aperçoit, sur le fait, en mai 1848, et de manière le plus flagrante, qu'il n'est pas cet imposteur dupant la canaille, que les possédants avaient d'abord applaudit, une marée de haine le submerge, un raz-de-marée. Falloux, Montalembert, Veuillot, et tous ces athées de la nuance catholique, si bien dénudés par Victor Hugo, qui se précipitent, en 1848, vers une Foi qui leur fait entre eux hausser les épaules, mais qu'ils estiment bonne encore à préparer, chez les analphabètes, des générations d'esclaves résignés, tous ceux-là poursuivent Lamartine d'une fureur, d'une exécration inouïes. |
Alphonse de Lamartine (1790 - 1869) |
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Portrait de Alphonse de Lamartine | |||||||||
Biographie / OuvresAlphonse de Lamartine est né à Mâcon en 1790. Après une enfance passée à Milly, Lamartine voyage en Italie, puis se met au service de Louis XVIII. C'est à cette époque qu'il commence à composer de la poésie. Son premier ouvrage, Les Méditations poétiques, publié en 1820, reçoit un succès retentissant et il n'est pas exagéré d'affirmer que ce livre est le premier recueil romantique de la littératur ChronologieLamartine est né à Mâcon, tout à la fin de 1890 ou au commencement de 1891. Son grand-père avait exercé autrefois une charge dans la maison d'Orléans, et s'était ensuite retiré en province. La Révolution frappa sa famille comme toutes celles qui tenaient à l'ordre ancien par leur naissance et leurs opinions : les plus reculés souvenirs de M. de Lamartine le reportent à la maison d'arrêt où on le m |
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