César Moro |
Visage au ciel et plus Avec le vent Je pense de cette pluie le fait Et ainsi manger À ce travail quelconque Semblant correspondre Au rude matérialisme dominant Rien moins qu'une habitude De la mémoire l'esprit humain Pénètre au cour des bêtes Ô doute pâture dernière Le mécanisme en est encore Un absolu dégradé intelligent Par l'abondance des allusions Instinctives orientant la démarche Simple des répétitions Liberté de la nature volontaire Aux passions immodifiables De la connaissance sexuelle Conduisant vers le but affaibli II Visage au ciel et pur Avec le vent je pense Au faîte de la pluie Manger de ce travail Conque semblable Cimérienne de l'isthme Dominant Nier moins qu'une habitude De la mémoire l'esprit O bêtes pâture douteuse Du cour Le dégradé intelligent De l'absolu des allusions Oriente la démarche instinctive Des répétitions dégradées Liberté conduisant Vers le but immodifiable La connaissance sexuelle Des passions affaiblies Ô ciel visage pur De la pluie défait le vent Des banquises et ainsi Le travail ne manque Aux cours subjugués Néanmoins une habitude Nie l'habitude l'esprit Des bêtes au fond des pâturages |
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César Moro (1903 - 1956) |
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Portrait de César Moro | |||||||||
BiographieIl naît à Lima le 19-VI1I-1903. Fils d'un médecin d'origine provinciale, le docteur Quispes Asin, qui meurt quand il n'a pas encore cinq ans. Pour subvenir à l'éducation de ses trois frères et lui, sa mère prend quelques pensionnaires, dont une vieille fille au pittoresque saugrenu, Maria Carreno, qui toute sa vie fournira à la mythologie du poète. Autres éléments de son enfance qu'il retenait : l Bibliographie / Ouvresl'ouvre de César Moro |
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