César Moro |
As-tu vu Ouï ou su soûl pour l'arbre inouï les références acquises Péniblement menteuses Hantées et doriques S'y affalant zoomorphes dans l'obscurité que la curiosité demandait sous le manteau Ruines à part Si tu n'exiges pas que je dise la vérité première L'atroce formule où je nage aux lueurs d'une aube Depuis longtemps mûre Parues au balcon enfumé d'un ostracisme de mise Je voudrais tant dire tant boire Et voir dans la semaine Mais il n'est pas d'usage le boire Encore moins le voir Si tu voulais m'envoyer ces peaux de prix Ces amertumes désirées Guère apparues après la fièvre Il fallait y faillir Il fallait y croire Je n'ai pas su racler la gorge du pigeon Du voltigeur émérite Du conquérant tardif Faute d'avalanches les cires volcaniques ont décidé de se soustraire à la formule courante : Assez de nids comme ça ! Il y aurait eu belle eau que la jambe s'amusait sans discrédit sensible Mais à quoi bon le redire : Tout n'était cacheté qu'en vue d'un envoi massif vers ces îles tachetées dont on parle si souvent Entre amis Tu ne dois plus insister Il serait vain de prétendre vaincre une résistance inexistante Tout au plus un sommeil léger Si l'on veut tout chambarder Autant de gagné pour l'hystérie historique As oui je il tu Te saluent au bas de la montagne Espérant que l'impossible tienne enfin parole et secoue la torpeur où s'ébattent de si joyeux drilles avant-coureurs des réunions de familles du meilleur monde où l'on s'en mêle Politesse n'est pas vice Avis à qui pourra dévisser cette vis avisée et sévie Tout à toi Tu crains l'incroyable N'en crois rien C'est incassable Même je dirai : Timide Evolutions d'une musique qui m'a l'air de n'y pas tenir ? À qui la faute ? Pas à nous certes Si l'oriflamme revenait je m'en irais te rejoindre 5 mai 1949 |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
César Moro (1903 - 1956) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de César Moro | |||||||||
BiographieIl naît à Lima le 19-VI1I-1903. Fils d'un médecin d'origine provinciale, le docteur Quispes Asin, qui meurt quand il n'a pas encore cinq ans. Pour subvenir à l'éducation de ses trois frères et lui, sa mère prend quelques pensionnaires, dont une vieille fille au pittoresque saugrenu, Maria Carreno, qui toute sa vie fournira à la mythologie du poète. Autres éléments de son enfance qu'il retenait : l Bibliographie / Ouvresl'ouvre de César Moro |
|||||||||