César Moro |
La bonne fille avec un nez droit À une voix excellente Un fils assassin Des cheveux orientaux et même Un tapis oriental qui a fini par dévorer Un chat dans un chou Quand elle finit son travail Elle appelle son ami pour boire Dans des coupes jumelles L'eau pure destinée aux chevaux Je savoir - dit-elle - à présent Quand jeter de la viande Aux armoires Inspiration coloquinte parmi les colchiques Aération couvre-lit en peau de zèbre Revêche l'archevêque oncirostre achève sa viande Le bordel des allumeuses sur l'allée Des fumées odoriférantes logeait La marine marchande et la marraine terrienne Nos terrines bordaient le lit des affluents Ne vit-on jamais l'odeur du soleil Comme ce canari sans tête des dimanches Aux ouvres du port à l'ouverture Des hublots était-il humble d'un trait On soufflait la chandelle et pire La valse des mares tanguait aux hauts talons Crépusculaires foulant les nuages de nacre Naître ou mourir à ma fenêtre douceur Ivre de monter la côte perlière Quand les îles idoles estompent le souvenir Des lettres barrées au pourcentage Par quatre chemins désinvoltes Discours au panier 13 septembre 1952 |
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César Moro (1903 - 1956) |
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Portrait de César Moro | |||||||||
BiographieIl naît à Lima le 19-VI1I-1903. Fils d'un médecin d'origine provinciale, le docteur Quispes Asin, qui meurt quand il n'a pas encore cinq ans. Pour subvenir à l'éducation de ses trois frères et lui, sa mère prend quelques pensionnaires, dont une vieille fille au pittoresque saugrenu, Maria Carreno, qui toute sa vie fournira à la mythologie du poète. Autres éléments de son enfance qu'il retenait : l Bibliographie / Ouvresl'ouvre de César Moro |
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