Charles Cros |
A Edouard Martel. Sachant qu'Elle est futile, et pour surprendre à l'aise Ses poses, vous parliez des théâtres, des soirs Joyeux, de vous, marin, stoppant près des comptoirs. De la mer bleue et lourde attaquant la falaise. Autour du cou, papier d'un bouquet, cette fraise. Ce velours entourant les souples nonchaloirs, Ces boucles sur le front, hiéroglyphes noirs, Ces yeux dont vos récits calmaient l'ardeur mauvaise, Ces traits, cet abandon opulent et ces tons (Vous en étiez, je crois, au club des Mirlitons) Ont passé sur la toile en quelques coups de brosse. Et la Parisienne, à regret, du sofa Se soulevant, dit : « C'est charmant! » puis étouffa Ce soupir : « Il ne m'a pas faite assez féroceI » |
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Charles Cros (1842 - 1888) |
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Portrait de Charles Cros | |||||||||
BiographieNé à Frabrezan, dans l'Aude, en 1842, Charles Cros reçoit une éducation soignée de la part de son père, lui-même issu d'une famille de professeurs. Dès son adolescence, il étudie le sanscrit, l'hébreu, mais aussi la musique et les mathématiques. Cros eut d'ailleurs une très riche carrière d'inventeur : avant même Edison, il imagina le principe du phonographe et il fut le premier à créer des épreuv |
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