wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Charles-Augustin Sainte-Beuve



Le calme - Poéme


Poéme / Poémes d'Charles-Augustin Sainte-Beuve





À l'instant le navire appareille ; et d'abord

Les câbles sont tirés, les ancres sont à bord,

La poulie a crié ; la voile suspendue

Ne demande qu'un souffle à la brise attendue

Et sur le pont tremblant tous mes jeunes nochers

S'interrogent déjà vers l'horizon penchés.

Adieu, rivage, adieu !
Mais la mer est dormante,

Plus dormante qu'un lac ; mieux vaudrait la tourmente !

Mais d'en haut, ce jour-là, nul souffle ne répond ;

La voile pend au mât et traîne sur le pont.

Debout, croisant les bras, le pilote, à la proue,

Contemple cette eau verte où pas un flot ne joue

Et que rasent parfois de leur vol lourd et lent

Le cormoran plaintif et le gris goéland.

Tout le jour il regarde, inquiet du voyage,

S'il verra dans le ciel remuer un nuage,

Ou frissonner au vent son beau pavillon d'or ;

Et quand tombe la nuit, morne, il regarde encor

La quille où s'épaissit une verdâtre écume,

Et la pointe du mât qui se perd dans la brume.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Charles-Augustin Sainte-Beuve
(1804 - 1869)
 
  Charles-Augustin Sainte-Beuve - Portrait  
 
Portrait de Charles-Augustin Sainte-Beuve

Biographie


mobile-img