Donatien Alphonse François de Sade |
L'Âge d'or : film français (1930) de Luis Buñuel, avec la collaboration de Salvador Dalí pour le scénario. Le dernier épisode, transposition des Cent Vingt Journées de Sodome, évoque une orgie dont l'un des protagonistes est le Christ. Hurlements en faveur de Sade : film expérimental sans images (1952) de Guy Debord. Le Vice et la Vertu : film franco-italien (1963) de Roger Vadim, qui transpose les personnages de Justine et Juliette, respectivement interprétées par Catherine Deneuve et par Annie Girardot, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Les Forfaits du Marquis de Sade (The Skull ; autre titre français : Le Crâne maléfique) : film d'épouvante britannique (1965) de Freddie Francis. Le crâne du Marquis de Sade, conservé, puis volé par un curieux, est porteur d'une malédiction. Marat-Sade (The Persecution and Assassination of Jean-Paul Marat as Performed by the Inmates of the Asylum of Charenton Under the Direction of the Marquis de Sade) : film britannique (1967) de Peter Brook avec Patrick Magee dans le rôle de Sade, et Ian Richardson. Adaptation de la pièce de Peter Weiss (voir § Au théâtre ci-dessous) La Voie lactée : film franco-germano-italien (1969) de Luis Buñuel, avec Michel Piccoli dans le rôle de Sade. Les Deux beautés ; autres titres français : Justine ou les infortunes de la vertu et Justine de Sade (Marquis de Sade : Justine) : film d'horreur italo-américano-germano-britannique (1969) de Jess Franco. Justine et Juliette sont interprétées par Romina Power et Maria Röhm. Avec également Jack Palance. Klaus Kinski interprète le rôle du marquis de Sade. Le Divin marquis de Sade (De Sade) : film américain (1969) de Cy Endfield, avec Keir Dullea dans le rôle de Sade, John Huston et Lilli Palmer. Juliette de Sade, film érotique italien (1969) de Lorenzo Sabatini De Sade 76 (ou La Philosophie dans le boudoir), film français (1971) de Jacques Scandelari Justine de Sade, film de Claude Pierson (1972) avec Alice Arno dans le rôle de Justine. Eugénie de Sade : film d'horreur franco-espagnol (1974) de Jess Franco, librement inspiré de thèmes sadiens. Salò ou les 120 Journées de Sodome : film italien (1975) de Pier Paolo Pasolini. Pasolini a adapté le roman de Sade au contexte italien en situant l'action dans la république fasciste de Salò, durant les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale et en superposant la progression des quatre mois sadiens et les cercles de l'Enfer, décrits par Dante. Monsieur Sade (1977), film expérimental de Jacques Robin, avec Bernard Sury, Frédérique Monge et Juliette de Fillerval. Le Marquis de Sade (1983) de Patrick Antoine avec Bruno Cremer. Waxwork, film d'épouvante américain (1988) de Anthony Hickox. Le « divin marquis » (interprété par J. Kenneth Campbell) est représenté comme un monstre de légende, aux côtés du Comte Dracula, du loup-garou et de la momie. Marquis (1989) de Henri Xhonneux et Roland Topor : film inspiré de la détention de Sade. Les comédiens portent des masques d'animaux anthropomorphes. La Marquise de Sade (Markisinnan de Sade) : téléfilm suédois (1992) d'Ingmar Bergman. Le Marquis de Sade (Night Terrors), film d'épouvante américain (1993) de Tobe Hooper, avec Robert Englund. Un descendant du marquis de Sade commet des crimes inspirés des ouvres de son ancêtre. Sade lui-même, représenté comme un être monstrueux, apparaît dans des scènes d'hallucinations. Robert Englund interprète les rôles de Sade et de son descendant. Marquis de Sade, téléfilm américain (1996) de Gwyneth Gibby, avec Nick Mancuso dans le rôle du marquis de Sade. Sade en procès : téléfilm français (1999) de Pierre Beuchot avec André Dussollier. Quills, la plume et le sang (Quills) : film américain (2000) de Philip Kaufman avec Geoffrey Rush dans le rôle du marquis de Sade, et Kate Winslet. Sade : film français (2000) de Benoît Jacquot avec Daniel Auteuil dans le rôle de Sade, et Isild Le Besco, d'après le roman de Serge Bramly. Le Divin marquis : film français (2012) de Jacques Richard avec Gérard Depardieu, Sylvie Testud et Dominique Pinon. Au théâtre Pierre-Alain Leleu, 'D.A.F. Marquis de Sade', au Ciné 13 Théâtre à Paris, en janvier 2013 Charles Méré, Le Marquis de Sade (1921) Michèle Fabien, Notre Sade, Bruxelles, Éditions Didascalies, 1985 Prix Triennal de Littérature Dramatique 1987 - Belgique Yukio Mishima (1925-1970), Madame de Sade, 1969, adaptaté en français par André Pieyre de Mandiargues en 1976 « Sade vu à travers le regard des femmes » comme l'écrit l'auteur : dans le salon de Mme de Montreuil, six femmes - l'épouse, sa sour, sa mère, une amie d'enfance, une courtisane et la domestique - sont réunies par trois fois, entre 1772 et 1790, pour évoquer le marquis de Sade emprisonné. Enzo Cormann, Sade, concert d'enfers, 1989 Enzo Cormann fait éclater Sade en plusieurs personnages, joués par des acteurs d'âge différent : le jeune libertin dans le contexte de la dégénérescence d'une fin de règne monarchique, le prisonnier de la Bastille qui se découvre écrivain, le dramaturge dépassé par la folie révolutionnaire, l'interné à l'asile de Charenton qui porte un regard amer sur sa propre vie. Peter Weiss, Marat-Sade (Die Verfolgung und Ermordung Jean Paul Marats dargestellt durch die Schauspielgruppe des Hospizes zu Charenton unter Anleitung des Herrn de Sade), 1963 Les malades de l'hospice de Charenton jouent, sous la direction du marquis de Sade et sous le regard vigilant de Coulmier, directeur et premier spectateur, une pièce sur la Révolution française et la mort de Marat. Celui qui joue Marat est un paranoïaque retenu dans sa baignoire pour un traitement hydrothérapique, Charlotte Corday est une hypotonique se comportant en somnanbule, Duperret est un érotomane, Roux un fanatique de la politique. Bernard Noël, Le Retour de Sade, 2004 Frédérick Tristan, Don Juan le révolté, 2009. Dans cet essai, l'auteur montre la parenté entre le Don Juan amateur de femmes et le Don Juan luciférien s'opposant à Dieu et à la nature, dont Sade est l'un des exemples les plus typiques. |
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Donatien Alphonse François de Sade (1740 - 1814) |
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Portrait de Donatien Alphonse François de Sade | |||||||||
Autour de sade au cinémaL'Âge d'or : film français (1930) de Luis Buñuel, avec la collaboration de Salvador Dalí pour le scénario. Le dernier épisode, transposition des Cent Vingt Journées de Sodome, évoque une orgie dont l'un des protagonistes est le Christ. Hurlements en faveur de Sade : film expérimental sans images (1952) de Guy Debord. Le Vice et la Vertu : film franco-italien (1963) de Roger Vadim, |
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