Etienne Jodelle |
Des astres, des forests, et d'Acheron l'honneur, Diane au monde hault, moyen et bas préside, Et ses chevaulx, ses chiens, ses Eumenides guide, Pour esclairer, chasser, donner mort et horreur. Tel est le lustre grand, la chasse, et la frayeur Qu'on sent sous ta beauté claire prompte, homicide, Que le haut Jupiter, Phoebus, et Pluton cuide, Son foudre moins pouvoir, son arc, et sa terreur. Ta beauté par ses rais, par son rets, par la craincte, Rend l'ame esprise, prise, et au martyre estreinte : Luy moy, pren moy, tien moy, mais helas ne me pers. Des flambans forts et griefs, feux, filez, et encombres, Lune, Diane, Hécate*, aux deux, terre, et enfers Ornant, questant, gênant, nos Dieux, nous, et nos [ombres. |
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Etienne Jodelle (1532 - 1573) |
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Portrait de Etienne Jodelle | |||||||||
Biographie / Ouvres1532 BibliographiePoète et dramaturge français, l'une des gloires - mais la plus méconnue - de la Pléiade, Jodelle est aussi musicien, peintre, architecte, orateur et « vaillant aux armes ». Élève de Muret au collège de Boncourt, il fait jouer dès l'âge de vingt ans une pièce, Eugène, première tentative pour créer une comédie nationale. Jodelle semble avoir écrit une autre comédie, La Rencontre, qui, elle, est perd |
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