Etienne Jodelle |
Ah ! Je le sçavois bien qu'elle a la fesse molle, La Paillarde qu'elle est, et que mon Vit batteur A son Con effondré ne feroit point de peur ! Con qui va distillant une moiteuse colle, Que te sert-il d'user de si prompte Bricolle, D'un mouvement paillard et d'un souspir trompeur, Tesmoignant que mon Vit lui muguette le cour ? Mon vit vague dedans comme en une gondolle ! C'est une estable à Vits et tout Vit passager, Quelque gros train qu'il ait, au large y peut loger, Et n'est pas bien receu s'il a petit bagage ; Et pour parler au vray des honneur de son Con, Il est aussi dolent, sans un Vit de mesnage, Qu'un aveugle esgaré qui n'a point de baston. |
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Etienne Jodelle (1532 - 1573) |
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Portrait de Etienne Jodelle | |||||||||
Biographie / Ouvres1532 BibliographiePoète et dramaturge français, l'une des gloires - mais la plus méconnue - de la Pléiade, Jodelle est aussi musicien, peintre, architecte, orateur et « vaillant aux armes ». Élève de Muret au collège de Boncourt, il fait jouer dès l'âge de vingt ans une pièce, Eugène, première tentative pour créer une comédie nationale. Jodelle semble avoir écrit une autre comédie, La Rencontre, qui, elle, est perd |
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