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Francis Jammes



La vie et l'Ouvre de francis jammes de Francis Jammes


Poésie / Poémes d'Francis Jammes





Après avoir fait ses études au lycée de Pau, puis à Bordeaux, Francis Jammes se passionne pour les livres de Jules Verne. En 1886, il échoue au bac et se réfugie dans l'écriture. Il rédige alors quatre-vingt-neuf poèmes. A Orthez, il devient trois ans plus tard avoué chez un notaire mais ce travail l'ennuie. Il envoie ses essais poétiques à des revues littéraires dans lesquelles il est remarqué par Mallarmé et Gide. De 1898 à 1900, il rédige 'De l'angélus de l'aube à l'angélus du soir', puis 'Le deuil des primevères'. En 1901, il se lie d'amitié avec Claudel et soutient les poètes contre la littérature à Bruxelles, Anvers, Bruges, et Amsterdam. Après un amour brisé, il s'installe au château de Cayla et rédige le recueil 'Clairière dans le ciel'. A trente-neuf ans, il épouse Geneviève Goedorp avec qui il a six enfants. En 1912, sort le recueil 'Les géorgiques chrétiennes'. Source d'inspiration de Cocteau et Mauriac, Francis Jammes décède le jour où l'une de ses filles prend le voile.



1868



2 décembre : Naissance à Tournay (Hautes-Pyrénées). 1873 Entre à l'école.



1875



Habite Pau, avec sa mère et sa sour.



1876



Collège, puis école primaire, à Saint-Palais.



1878



Lycée de Pau.



1879



Habite chez sa grand-tante Celanire la huguenote, à Orthez.



1880



Son père est nommé receveur de l'enregistrement à Bordeaux. Octobre : entre au lycée. Lecture de Jules Verne.



1883



S'intéresse à la botanique et à l'entomologie. Lit Baudelaire. Amitié avec Charles Lacoste.



1886



Premiers poèmes.



1888



Juillet : recalé au baccalauréat, avec un zéro en explication française. Crise de pessimisme. Vacances à Pau et Navarrenx. Ecrit quatre-vingt-neuf poèmes, qu'il rassemble sous le titre Moi. 3 décembre : mort de son père.



1889



Installation à Orthez. Fait un stage de clerc chez un avoué. Dégoût pour le droit. Se familiarise avec la vie rurale.



1890

Mariage de sa sour.



1891



Séjours à Bordeaux et à Irûn. Six sonnets (Orthez).



1892



Vers, sept poèmes (Orthez).



1908



Naissance de sa fille Bernadette. Poèmes mesurés et Rayons de Miel.



1909



Dissentiment avec André Gide à l'occasion du numéro spécial de la N.R.F. consacré à Charles-Louis Philippe. Naissance de sa fille Emmanuèle.



1910



Apogée du jammisme. Ma fille Bernadette. Visite de la maison natale de Claudel.



1911



Visites de Valéry Larbaud, François Mauriac et André Lafon à Orthez. Naissance de sa fille Marie.



1912



Séjour chez Larbaud à Vichy. Visites de Darius Milhaud, d'Alain-Fournier. Les Géorgiques chrétiennes.



1913



Rencontre Anna de Noailles et Jean Cocteau, à Paris. La Brebis égarée est jouée au Théâtre de l'Ouvre. Feuilles dans le Vent. Naissance de son fils Paul.



1914



Administrateur de l'ambulance d'Orthez.



1915



Naissance de son fils Michel.



1916



Conférence aux « Annales » sur La voix des fontaines de Lourdes. Cinq prières pour le temps de la guerre. Le Rosaire au Soleil. Rencontre Marcel Proust.



1917



Grand prix de Littérature de l'Académie française. Naissance de sa fille Anne.



1918



Conférence aux « Annales sur Le Rivage des deux. Naissance de sa fille Françoise. Monsieur le Curé d'Ozeron.



1919



Candidature à l'Académie française. La Vierge et les Sonnets. La Rose à Marie, Une Vierge et La Noël de mes enfants.



1920



Échec à l'Académie française. Le Poète rustique.



1921



Conférence à Bordeaux sur Henri Duparc. Conférence à Bruxelles. Épitaphes. Le Bon Dieu chez les enfants. Le Livre de Saint-Joseph. De l'âge divin à l'âge ingrat. Le Tombeau de Jean de La Fontaine. Installation à Hasparren.



1922



Refuse la Légion d'honneur. L'amour, les muses et la chasse. Le Poète et l'inspiration.



1923



Nouvelle candidature à l'Académie française. Le Premier livre des Quatrains et Le Deuxième livre des Quatrains. Les Caprices du Poète. Reprise à l'Opéra-Comique de La Brebis égarée (musique de D. Milhaud).



1924



Nouvel échec à l'Académie française. Cloches pour deux mariages. Le Troisième livre des Quatrains. Conférence à Paris sur Ronsard et le sentiment de la nature.



1925



Brindilles pour rallumer la foi. Le Quatrième livre des Quatrains et Les Robinsons basques.



1926



Ma France poétique. Trente-six femmes, Basses-Pyrénées, histoires naturelles et poétiques.



1927



Lavigerie. Le Rêve franciscain.



1928



Visite de Paul Valéry à Hasparren. Diane. La divine douleur. Janot-poète. Les nuits qui me chantent. Iles (proses).



1929



La vie de Guy de Fontgalland.



1930



Voyage à Loyola. Leçons poétiques. Champêtreries et Méditations.



1931



L'arc-en-ciel des amours. L'École buissonnière.



1932



Voyage en Normandie et dans les Ardennes avec le poète belge Thomas Brau». L'Antigyde ou Êlie de Nacre.



1933



P'pe, chien.



1934



Mort de sa mère. La Pharmacie du bon Samaritain. 1935 Tient à la Nouvelle Revue Française la rubrique L'Air du

mois. Le Crucifix du poète. De tout temps à jamais. Alouette.



1936



Prix d'Aumale de l'Académie française. Dieu, l'âme et le sentiment. Le Pèlerin de Lourdes. Sources.



1937



25 octobre : conférence au théâtre des Champs-Elysées parrainée par Paul Claudel et François Mauriac.



1938



La Légende de l'Aile ou Marie-Elisabeth. Sa fille Anne se marie; sa fille Françoise entre au couvent. Ier novembre : mort à Hasparren.

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Francis Jammes
(1868 - 1938)
 
  Francis Jammes - Portrait  
 
Portrait de Francis Jammes

Ouvres

Francis Jammes (1868-1938). Célèbre, et lu, parmi les plus grands, sans presque quitter Orthez, son « village », Jammes le fut et devrait l'être encore. Ami de Claudel, de Larbaud, de Gide (avec lequel il se fâche), il ne ressemble qu'à lui-même, Tibulle chrétien, ou croyant païen, et mène la poésie à son allure pas toujours naïve. Car il faut quelque savante magie pour rendre édénique ce qui, déj

La vie et l'Ouvre de francis jammes

Après avoir fait ses études au lycée de Pau, puis à Bordeaux, Francis Jammes se passionne pour les livres de Jules Verne. En 1886, il échoue au bac et se réfugie dans l'écriture. Il rédige alors quatre-vingt-neuf poèmes. A Orthez, il devient trois ans plus tard avoué chez un notaire mais ce travail l'ennuie. Il envoie ses essais poétiques à des revues littéraires dans lesquelles il est remarqué pa

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