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Francis Vielé-Griffin



Biographie, ouvres de Francis Vielé-Griffin


Poésie / Poémes d'Francis Vielé-Griffin





Naissance: le 26 avril 1864 États-Unis à Norfolk (Virginie)
Décès: 11 décembre 1937

Francis Vielé-Griffin, est un poète symboliste français.

Fils du général Viélé, il conserva sa nationalité américaine. Installé en Touraine il termina sa vie dans le Périgord où ses filles s'étaient mariées. Avec Gustave Kahn, il fut l'un des théoriciens du vers libre, dont il fut lui-même un fervent pratiquant.

Il fut intime de Mallarmé, avec lequel il entretenait des relations quasi filiales, ami et condisciple de Henri de Régnier au collège Stanislas de Paris, ami d'Émile Verhaeren, d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes et du peintre Théo Van Rysselberghe qui fit, comme André Gide, Albert Mockel et d'autres, de nombreux séjours dans ses propriétés.

Francis Vielé-Griffin (1863-1937). Originaire de Virginie, venu très jeune en France, il s'avère symboliste dans l'âme. Familier de Mallarmé, épris d'Art, traducteur inspiré de Swinburne et de Whitman, il trouve dans le vers libre l'instrument idéal des harmonies nouvelles. L'auteur de La Partenza (1899), de La Lumière de Grèce (1912), tout en demeurant imprégné de la mesure française, table sur les ressources de l'assonance et de la couleur, du rythme, pour accorder la fugacité de tout au désir de durer. Sans doute sa voix est-elle la plus neuve d'un monde finissant.

« Plus qu'aucune, l'ouvre de M. Francis Vielé-Griffin est une. Aussi bien, est-il un poète symboliste... » écrivait Jean de Cours, auteur d'une étude sur Vielé-Griffin, dans son introduction au choix de poèmes de l'auteur de La Partenza, publié au Mercure de France en 1923. Pourtant, bien qu'il participât de près au mouvement symboliste - à défaut d'Ecole symboliste, car, pour reprendre le mot de Charles Morice, encore aurait-il fallu qu'il y en eût une - Francis Vielé-Griffin ne nous apparaît pas aujourd'hui comme un poète symboliste. D'ailleurs, il n'appartenait à aucune chapelle littéraire, et sa poésie dédaignait les préjugés d'école. Parisien d'adoption, il n'était pas un assidu des salons littéraires, même s'il compta très tôt, à partir de la fin de l'année 1885, parmi les mardistes de la rue de Rome, même s'il fréquenta le café montmartrois « Au Chat Noir ». Mais, de même que Mallarmé s'évadait vers sa maison de Valvins, pour remonter la Seine sur « la yole à jamais littéraire », Vielé-Griffin s'échappe du bouillonnant microcosme littéraire du Paris fin de siècle, pour s'ouvrir à la nature, avec parfois plus de profondeur et moins de candide joie que Francis Jammes auquel il fut souvent comparé. Aussi son style lent et mélodique nous apparaît-il bien éloigné de ce goût génialement délétère et pessimiste de l'étrange, du morbide, de l'anormal qui hante des ouvres telles que Les Chants de Maldoror ou l' A rebours de Huysmans.

L'ouvre de Vielé-Griffin, essentiellement poétique, est celle du plus parfait représentant et théoricien du vers libre. En 1886, son premier volume, Cueille d'avril, reste de style traditionnel, prolongé par les recueils qui vont suivre : Les Cygnes et Ancæus (1887), Joies (1889) et Diptyque, deux ans plus tard. Mais ces tentatives n'ont de sens que dans la mesure où il veut faire évoluer le rythme et découvrir son langage personnel, basé sur la réalisation de la beauté par la liberté de l'expression. Il a une certaine tendance à l'anarchisme et il lui arrive même d'en prendre le parti, dans une revue engagée, Entretiens politiques et littéraires, qu'il dirige conjointement avec Paul Adam et Bernard Lazare de 1890 à 1893. Il donne à ce mensuel des poèmes, mais s'y livre aussi à la critique, vouée au Symbolisme.

Sans soucis matériels, comme André Gide qui deviendra l'un de ses amis, Vielé-Griffin partage son temps entre la capitale française où il sacrifie aux mondanités et ses quelques logis de Touraine où il aime se rendre pour apprécier l'harmonie des paysages et le calme des bords de la Loire. Il s'y sent à l'aise pour laisser libre cours à une inspiration qui n'est jamais prise en défaut, ainsi qu'en atteste une production abondante. Sa bibliographie comprend une trentaine de titres, dont la majorité fera l'objet d'une édition en quatre volumes, à tirage limité, entre 1924 et 1930.

 

Francis Vielé-Griffin
(1864 - 1937)
 
  Francis Vielé-Griffin - Portrait  
 
Portrait de Francis Vielé-Griffin

Biographie / chronologie

1863
- Le 26 mai, naissance à Norfolk en Virginie, d'Egbert Ludovicus Vielé, « Bertie », quatrième enfani de Térésa Griffin et du Général Egbcrt Vielé, gouverneur militaire de la Virginie pendant la Guerre de Sécession.

Bibliographie / Ouvres

ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE