Francis Vielé-Griffin |
Ces heures-là nous furent bonnes, Comme des sours apitoyées ; Heures douces et monotones, Pâles et de brumes noyées, Avec leurs pâles voiles de nonnes. Ne valaient-ils donc pas nos rires, Ces sourires sans amertumes Vers le lourd passé dont nous fûmes ? Ah ! chère, il est des heures pires Que ces heures aux voiles de brumes. Elles passaient en souriant - Comme des nonnes vont priant - De lueurs opalines baignées, Les douces heures résignées. Va, nos âmes sont encor sours Des heures de l'automne grises, Dont la pénombre dans nos cours Estompait les vieilles méprises Et nous ne voyions plus nos pleurs. |
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Francis Vielé-Griffin (1864 - 1937) |
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Portrait de Francis Vielé-Griffin | |||||||||
Biographie / chronologie1863 - Le 26 mai, naissance à Norfolk en Virginie, d'Egbert Ludovicus Vielé, « Bertie », quatrième enfani de Térésa Griffin et du Général Egbcrt Vielé, gouverneur militaire de la Virginie pendant la Guerre de Sécession. Bibliographie / OuvresORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE |
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