François Mauriac |
Mais un dernier venu se coucha sur Cybèle, Il ne murmura pas le nom d'une mortelle Ni ses mains ne cherchaient l'ombre d'un corps absent. Tranquille et pur coulait ce flot de jeune sang. Tout désir avait fui de la grappe écrasée Entre le corps obscur et la terre embrassée. C'était le même enfant c'était un autre Atys Que chacun de ces pins dans l'azur assoupis. Un Dieu souffrait au cour de cet être éphémère. Dans ce torse tigré par l'ombre des fougères Et que le sol durci brûlait de sa touffeur. Un Dieu couvert de sang dont Cybèle avait peur. |
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François Mauriac (1885 - 1970) |
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Portrait de François Mauriac | |||||||||
Biografie / cronologieBibliographieFrançois Mauriac naît le 11 octobre 1885 dans la maison familiale du 86, rue du Pas-Saint-Georges à Bordeaux, fils de Jean-Paul Mauriac (1850-1887), marchand de bois merrains et propriétaire terrien dans les Landes de Gascogne, et Claire Mauriac née Coiffard, héritière d'une famille du négoce bordelais. Dernier d'une fratrie composée d'une sour aînée (Germaine née en 1878) et de trois frères (Raym |
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