François Mauriac |
Naissance: 11 octobre 1885 Bordeaux Décès: 1er septembre 1970 Paris, France Distinctions Grand Prix du roman de l'Académie française 1926 Prix Nobel de littérature 1952 François Mauriac, est un écrivain français. François Mauriac (1885-1970). La notoriété du romancier, de l'académicien polémiste, nimbé du prix Nobel, a fait négliger le poète de L'Adieu à l'adolescence (1911), mais, surtout, d'Orages puis du Sang d'Atys (écrit entre 1927 et 1938). La fièvre des sens, les démons de l'introspection attisent à vif le feu secret qui toujours couve dans l'homme et l'ouvre. Il anime pénombre et ténèbres, consumant désirs, regrets, jalouses cruautés : « Le fond païen de ma nature s'y découvre jusqu'à l'horreur », avouait François Mauriac, ajoutant que tout ce qu'il avait écrit avait « ruisselé » du Sang d'Athys. François Mauriac, poète, a été longtemps ignoré par les anthologies et très largement méconnu par le public même qui est le plus rattaché au romancier, au mémorialiste et au polémiste. Cette situation est d'autant plus surprenante que l'écrivain a toujours considéré ses poèmes comme la clé la plus sûre pour l'accès à une compréhension véritable de son ouvre. Sa vocation poétique coïncida sans doute avec l'éveil de sa conscience. L'enfant rêveur et hypersensible a dû, en imagination, devenir simultanément romancier et poète. C'est le poète qui s'est d'abord révélé au public, avec Les mains jointes, paru à la fin de 1909. Ce premier recueil fut suivi, en 1911, de L'Adieu à l'adolescence ; et c'est seulement en 1913 que Mauriac débute dans la carrière de romancier avec L'Enfant chargé de chaînes. Il publie un recueil de poèmes, Les Mains jointes, en 1909. Celui-ci est salué par Maurice Barrès. Mais c'est avec Le Baiser au lépreux, en 1922, et Thérèse Desqueyroux, en 1927, que François Mauriac acquiert une certaine notoriété. Les maîtres de son adolescence furent Maurras et Barrès. Son premier recueil de vers : Les Mains jointes (1909), salué par Barrès précisément, fut suivi d'un autre recueil, Adieu à l'adolescence (1911), et de deux romans : L'Enfant chargé de chaînes (1913), La Robe prétexte (1914). Envoyé à Salonique en 1914, François Mauriac, réformé pour raison de santé, ne participa guère aux combats. Les années d'après guerre allaient être pour lui celles de la gloire littéraire. Donnant la pleine mesure de son talent romanesque, il publia coup sur coup plusieurs de ses ouvres majeures, Le Baiser au lépreux (1922), Le Fleuve de feu (1923), Génitrix (1923), Le Désert de l'amour (1925), Thérèse Desqueyroux (1927), Le Noud de vipères (1932), Le Mystère Frontenac (1933). Satires cruelles du pharisianisme bourgeois, ses romans sont avant tout l'ouvre d'un « catholique qui écrit » comme il se plaisait à se définir lui-même. C'est le combat en chaque homme entre Dieu et Mammon, pour reprendre le titre de l'un de ses essais, que Mauriac décrit, sondant les abîmes du mal et cherchant à percer les mystères de la Rédemption. |
François Mauriac (1885 - 1970) |
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Portrait de François Mauriac | |||||||||
Biografie / cronologieBibliographieFrançois Mauriac naît le 11 octobre 1885 dans la maison familiale du 86, rue du Pas-Saint-Georges à Bordeaux, fils de Jean-Paul Mauriac (1850-1887), marchand de bois merrains et propriétaire terrien dans les Landes de Gascogne, et Claire Mauriac née Coiffard, héritière d'une famille du négoce bordelais. Dernier d'une fratrie composée d'une sour aînée (Germaine née en 1878) et de trois frères (Raym |
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