François-Marie Arouet Voltaire |
Certaine dame honnête', et savante, et profonde, Ayant lu le traité du cour. Disait en se pâmant : « Que j'aime cet auteur ! Ah ! je vois bien qu'il a le plus grand cour du monde ! « De mon heureux printemps j'ai vu passer la fleur : Le cour pourtant me parle encore : Du nom de Petit-Cour quand mon amant m'honore, Je sens qu'il me fait trop d'honneur. » Hélas ! faibles humains, quels destins sont les nôtres ! Qu'on a mal placé les grandeurs! Qu'on serait heureux si les cours Étaient faits les uns pour les autres ! Illustre chevalier, vous chantez vos combats. Vos victoires, et votre empire ; Et dans vos vers heureux, comme vous pleins d'appas. C'est votre cour qui vous inspire. Quand Lisette vous dit : « Rodrigue, as-tu du cout?» Sur l'heure elle l'éprouve, et dit avec franchise : « II eut encor plus de valeur Quand il était homme d'Église. » |
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François-Marie Arouet Voltaire (1694 - 1778) |
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Portrait de François-Marie Arouet Voltaire | |||||||||
Voltaire, entre la légende et l'histoireLa vie de voltaire |
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