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Georges Haldas |
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Georges Haldas né le 14 août 1917 à Genève (de père grec et de mère suisse) est un écrivain, poète et traducteur suisse francophone. Georges Haldas (1917). Ses origines (suisse francophone par sa mère, grec par son père), le prédisposent à cultiver son identité au cour des confluences. Sa poésie, nombreuse mais exigeante, nous mène vers cette lumière qui fait vivre, non sans souffrance - là s'approfondit « la blessure essentielle » -, et révèle « le sens de l'autre ». L'émotion y demeure protégée de l'artifice. Elle est source irriguant ce que, dans ses Carnets, Georges Haldas définit comme « les géologies de la tendresse ». Strates aussi de douleur et de méditation, mais où la joie et le bonheur de dire grandissent dans l'ombre de la clarté grecque. Poèmes choisis par l'auteur et Jean Romain, qui en assure la présentation. Georges Haldas a vécu jusqu'à l'âge de 9 ans en Grèce et plus précisément en Céphalonie, île baignée par la Mer ionienne. Georges Haldas a fait ses études de lettres à Genève, puis a travaillé pour les éditions Rencontre. Très tôt engagé politiquement, il s'est d'abord fait connaître comme poète et c'est à ce titre qu'il tentera de cerner l'essence même de la création poétique dans plusieurs volumes réunis sous le titre général La Confession d'une graine (6 volumes de 1983 à 2003) et sous celui de l'Etat de poésie (14 vol.) Mais Georges Haldas est également essayiste et traducteur (Prix Schiller 1971 et 1977, Grand Prix de la ville de Genève 1971, Prix Taormina 1970). Ses chroniques Boulevard des philosophes (1966) et Chronique de la rue Saint-Ours (1973) ressuscitent le temps de l'enfance. D'autres comme La Légende des cafés (1976) évoquent les problèmes de la vie quotidienne dans les quartiers populaires de Genève. Son ouvre, notamment consacrée par le Grand Grix C.F. Ramuz et le Prix de la ville de Genève, compte plus de 80 titres. Il est décédé le 24 octobre 2010 à Mont sur Lausanne en Suisse. BIBLIOGRAPHIE POÈMES Cantique Je l'aube. La Baconnière, 1942. Au Voie d'amour, La Baconnière, 1948. Chants de la nuit. Rencontre, 1952. Le Couteau dans la plaie, La Baconnière. 1956. La l'eine capitale. Rencontre, 1957. Le Pain quotidien. Rencontre, 1959. Corps mutilé. Rencontre, 1962. Sans Feu ni lieu. I.'Aire. 1968. Poèmes de la grande usure, L'Aire, 1974. Funéraires, L'Age d'Homme, 1976. Un Grain de blé dans l'eau profonde, L'Age d'Homme, 1982. La Blessure essentielle, L'Age d'Homme, 1990. TRADUCTIONS Anacréon : Poèmes et fragments. Rencontre, 1950. Catulle : Poèmes d'amour. Rencontre, 1954. Umberto Saba : Vingt et un poèmes. Rencontre, 1962. L'Age d'Homme, 1982, sous le titre Triestc et autres poèmes. RSSAIS Les poètes malades de la peste. Seghers, 1954. La Vie du Christ dans la peinture italienne du xr au xirsiècle (Notices). Lausanne, Nouvelles Editions, 1958. Trois Ecrivains de la relation fondamentale (Pérez-Galdôs ; Giovanni Verga ; CF. Ramuz). L'Age d'Homme, 1978. CHRONIQUES Gens qui soupirent, quartiers qui meurent, La Baconnière, 1963. Boulevard des philosophes. Poche suisse, L'Age d'Homme, 1978. |
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Georges Haldas (1917 - 2010) |
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Portrait de Georges Haldas | |||||||||
OuvresLa poésie est la première parole. Mythes, épopées, oracles, voix des mystères et des mystiques, puis de l'amour, de l'indignation, de la révolte, de l'espoir ou de l'humour, de la vie quotidienne et de la solitude. Introuvables ou retraduites, classiques ou contemporaines, familières ou méconnues, ce sont ces voix innombrables que la collection Orphée souhaite faire entendre parce que plus que jam BiographieGeorges Haldas né le 14 août 1917 à Genève (de père grec et de mère suisse) est un écrivain, poète et traducteur suisse francophone. |
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