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Germaine de Staël



Biographie, ouvres de Germaine de Staël


Poésie / Poémes d'Germaine de Staël





Naissance: 22 avril 1766 Paris
Décès: 14 juillet 1817 Paris

Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël, est une romancière et essayiste française d'origine genevoise.

Issue d'une famille de suisses protestants richissimes, Germaine est la fille du banquier Jacques Necker (plus tard ministre des finances du roi de France Louis XVI), et de Suzanne Curchod (originaire du canton de Vaud), elle est élevée dans un milieu d'intellectuels nantis, qui fréquentent assidûment le salon de sa mère (Buffon, Marmontel, Grimm, Edward Gibbon, l'abbé Raynal et Jean-François de La Harpe).

Necker appelait sa fille Mlle de Sainte fxriioire. Dès son plus jeune âge, Germaine Necker compose. Devenue baronne de Stael-Holsiein, elle publie des Lettres sur Jean-Jacques Rousseau (1788), découvre la passion et s'enthousiasme pour la Révolution. Mais elle doit quitter Paris en septembre 1792 pour éviter les persécutions. Elle n'y revient qu'en 1795. Avec Benjamin Constant, clic ouvre pour la consolidation d'une république libérale. Elle propose un traite esthétique et politique pour le siècle nouveau dans De la littérature (1800) et compose deux grands romans, Delphine (1802) et Corinne (1807). Mais Bonaparte confisque la République, devient Napoléon, interdit De l'Allemagne et poursuit de sa haine Mme de Staël, exilée puis contrainte à la fuite à travers l'Europe. Dix années d'exil racontent cette épreuve. Si la production littéraire de Mme de Staël relève essentiellement de l'essai et du roman, clic n'a négligé ni la poésie ni le théâtre.

Le goût de la vie sociale parisienne et l'intérêt de sa famille pour la politique la lie cependant davantage à la France. Très jeune, à quatorze ans à peine, elle tient son cercle et sait converser avec les hôtes du salon de sa mère. Elle a appris l'anglais et le latin, l'art de la danse et la musique, la récitation et la diction, est souvent allée au théâtre. Tout fait d'elle une jeune fille différente par son érudition et sa culture des jeunes filles de son milieu, élevées de façon plus traditionnelle, qui étonne ses contemporains par la vivacité de son intelligence.

Le prestige de son père lui ouvre les portes de ce que l'Europe compte à la fois d'aristocrates et d'éclairé. Ses parents ne veulent pas d'un gendre catholique, mais il y a fort peu de protestants dans la noblesse française. Et les amis suisses qu'ils fréquentent sont tenus pour trop provinciaux. Des prétendants aux noms prestigieux sont avancés : Axel de Fersen, ambassadeur de Suède, Monsieur de Mecklembourg, Louis de Narbonne qui devient un de ses amants par la suite, et même William Pitt (mais elle n'en veut pas), sont parmi les plus connus. Finalement, le baron de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède, de dix-sept ans son aîné, l'emporte en 1786.4 S'étant porté candidat alors qu'elle n'a que treize ans, il sait attendre, et leur mariage est célébré dans la chapelle luthérienne de l'ambassade de Suède.

En octobre 1803, l'exemple de Madame de Staël, chassée de Paris dont elle ne doit pas s'approcher de moins de « quarante lieues »,4 est représentatif du combat inégal que peuvent se livrer le pouvoir absolu et l'individualité d'un écrivain6. Avec la publication de Delphine, roman où se mêlent les questions politiques et sociales de son temps, l'anglophilie de l'époque, la supériorité du protestantisme sur le catholicisme, le divorce, qui dénonce ouvertement la régression à tous points de vue de la condition féminine, malgré la Révolution, les malheurs des femmes auxquelles les condamne leur position dans la famille patriarcale. Cela n'est évidemment pas pour plaire à Napoléon, devenu empereur, à qui on doit un Code civil français répressif à l'égard des femmes, mises sous tutelle, perdant les droits et les acquis de la Révolution qu'elles vont mettre plus d'un siècle à recouvrer.

La Révolution ne fait qu'accuser le contraste. Lieu de rendez-vous des Feuillants, le salon de la rue du Bac est fermé en 1792 ; Mme de Staël erre de Suisse à Londres. Parallèlement à ce changement de sort social, elle passe des bras du fils supposé de Louis XV à ceux d'un régicide ; et au moment même où elle se dépense pour sauver des aristocrates, elle est gagnée aux idées égalitaires de J. J. Anckarström, le bel assassin de Gustave III, maître de son mari.

La même figure se reproduit sous le Directoire et le Consulat. Le salon de Paris est rouvert en 1795, puis aussitôt fermé après le 13-Vendémiaire, sur l'accusation de complot orléaniste ; de Suisse, Mme de Staël revient à l'assaut de Paris, à sept reprises, et ne peut s'y établir qu'à partir du 18-Brumaire, mais pour deux ans à peine.

De retour à Paris, elle reçoit rois, ministres et généraux. Dans une Europe qui n'a encore connu, en fait de femme influente, que quelques souveraines et favorites (à l'image de la marquise de Pompadour), Madame de Staël a une réelle ambition politique, après avoir espéré jouer le rôle de conseillère de Napoléon. Combative et passée à l'opposition, elle est une activiste et une propagandiste. Durant le premier exil de Napoléon, bien qu'alliée avec circonspection aux Bourbon, elle fait prévenir l'empereur d'une tentative d'assassinat, et celui-ci, pour la rallier à sa cause, lui fait promettre le remboursement d'une somme jadis prêtée par son père au trésor. Elle visite Joséphine, très malade, au château de Malmaison pour lui demander ce qu'a été sa vie avec l'empereur.

Ouvres

Journal de Jeunesse, 1785
Sophie ou les sentiments secrets (pièce en trois actes et en vers), 1786 (publié en 1790)
Jane Gray (tragédie en cinq actes et en vers), 1787 (publié en 1790)
Lettres sur les ouvrages et le caractère de J.-J. Rousseau, 1788 (rééd. augmentée en 1789)
Éloge de M. de Guibert
À quels signes peut-on reconnaître quelle est l'opinion de la majorité de la nation?
Réflexions sur le procès de la Reine, 1793
Zulma : fragment d'un ouvrage, 1794
Réflexions sur la paix adressées à M. Pitt et aux Français, 1795
Réflexions sur la paix intérieure
Recueil de morceaux détachés (comprenant : Épître au malheur ou Adèle et Édouard, Essai sur les fictions et trois nouvelles : Mirza ou lettre d'un voyageur, Adélaïde et Théodore et Histoire de Pauline), 1795
De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations, 1796
Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution et des principes qui doivent fonder la République en France
De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, 1800
Delphine, 1802
Épîtres sur Naples
Corinne ou l'Italie, 1807
Agar dans le désert
Geneviève de Brabant
La Sunamite
Le capitaine Kernadec ou sept années en un jour (comédie en deux actes et en prose)
La signora Fantastici
Le mannequin (comédie)
Sapho
De l'Allemagne, publié à Londres en 1813 et à Paris en 1814 (pourtant le livre était déjà prêt en 1810 mais a eu ses épreuves détruites par ordre de Napoléon)15.
Réflexions sur le suicide, 1813
De l'esprit des traductions
Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, depuis son origine jusques et compris le 8 juillet 1815, 1818 (posthume)
Ouvres complètes de Mme la Bonne de Staël, publiées par son fils, précédées d'une notice sur le caractère et les écrits de Mme de Staël, par Mme Necker de Saussure, 1820-1821

 

Germaine de Staël
(1766 - 1817)
 
  Germaine de Staël - Portrait  
 
Portrait de Germaine de Staël