Jacques Izoard |
Dans le mot, le chemin va, le chemin de l'avant, le sillage. Quel gosier s'échenille? Quel cri sans courbe devient chemin? Trace ici couloir ou torrent; poursuis la vitre au-delà du regard. À vau-l'eau, les seins, les éponges, les aisselles attirent quelques regards, ou pourraient les attirer. Mais le papier est sec, et certain l'immobile, prodigue, l'écriture-peste. Aucune chambre n'est jamais vide, aucun oil n'est jamais vu. Aucun oil ne voit les vraies marchandises, les oiseaux épars dans leur maladie. Du coude au poignet, je suis des yeux l'étoffe, j'acclame la main. Mais l'avant-goût inonde le lait, la viande crue, l'eau inconnue. Atteints de maladie, sommes ivraie, aqueduc, ou duc tout court, ou chambre. Sommes partout. Mon nom village. L'avant-hier dénonce la hauteur où la pluie fait famille, enclose. Déjà, déjà, nous osons manipuler les récipients de buis, les corps de goussets noirs, la neige au gonflement salé. Très belle femme espère compagnie de coqs, de hiboux, de poings nus. Seul avatar : le bras que me lance un enfant dans la région du nord. |
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Jacques Izoard (1936 - 2008) |
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Portrait de Jacques Izoard | |||||||||
BiographieLe 29 mai 1936 naissance de Jacques Delmotte à Liège, dans le quartier populaire de Sainte-Marguerite. Son père est instituteur, sa mère professeur de dessin. Il aura une sour (Francine, née en 1940) et un frère (Jean-Pierre, né en 1945). Ancêtres rhénans, dont on se transmet en famille de lointaines citations. RepÈres bibliographiquesOUVRES DE JACQUES IZOARD |
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