Jean de La Fontaine |
8 juillet 1621. Naissance et baptême de Jean de La Fontaine. (Paroisse de Château-Thierry.) Son père est Charles de La Fontaine, conseiller du roi et maître des eaux et forêts, fils de bourgeois champenois. Sa mère est Françoise Pidoux de bonne maison poitevine, veuve remariée. Avant 1641. La Fontaine commence ses études au collège de Château-Thierry et les continue vraisemblablement à Paris en compagnie de Furetière. Il existait un exemplaire d'un choix de dialogues de Lucien publié à Poitiers en 1621 où au haut de la première garde intérieure, collée sur le carton on lisait ces mots d'une écriture du xvn* : De La Fontaine, bon garçon, fort sage, fort modeste...(Hébert et Rathery) 27 avril 1641. « M. Jean de La Fontaine, âgé de vingt ans, a été reçu pour les exercices de piété de nos confrères. » (Annales de l'Oratoire. G. Roche). Eté 1641. Séjour à Juilly heu de retraite des Oratoriens. 28 octobre 1641. « Notre confrère de La Fontaine l'aîné se rendra à Saint-Magloire, pour y étudier la théologie, à quoi il doit être convié et pressé » (Registre de l'Oratoire, cf. Batterel.) Vers 1643. La Fontaine est rentré à Château-Thierry. Il a quiné l'Oratoire de plein gré ou exclu. Un officier lui ht l'ode de Malherbe : Que direz-vous, races futures... Transports de joie, d'admiration et d'étonnement. Lecture de Malherbe. Puis de Virgile, Horace, Térence, d'Urfé ; Boccace, Rabelais, Cervantes, etc.. s'ajoutent ou s'ajouteront à cette liste. 1645-1647. Etudes de droit à Paris avec François de Maucroix, l'ami de toute sa vie, Furetière, Charpentier... 10 novembre 1647. Signature à la Ferté-Milon, chez le notaire Thierry François, du contrat de mariage entre Jean de la Fontaine et Marie Héricart. Marie est la fille d'un lieutenant civil et criminel au baillage de cette ville. Baptisée le 26 avril 1633 à la Ferté-Milon. Marie reçoit de son aïeule Héricart et de sa mère, 30.000 livres environ en avancement d'hoirie. 21 ianvier 1649. Claude de La Fontaine « confrère de l'Oratoire » renonce à son héritage en faveur de son frère moyennant 1100 livres de pension payable après la mort de son père. 20 mars 1652. La Fontaine est reçu en qualité de maître particulier triennal des eaux et forêts. 27 août 1653. Vente d'une ferme et d'une métairie pour 7.000 livres tournois. 30 octobre 1653. Baptême de Charles de La Fontaine fils du poète et de Marie Héricart. 17 août 1654. Achevé d'imprimer de L'Eunuque. Comédie, à Paris chez Augustin Courbé. L'ouvrage n'est pas signé. Il y a à Château-Thierry une Académie de beaux-esprits. 1656. Vente d'une ferme pour 19.114 livres. 1657-1658. Notes de Tallemant sur le ménage La Fontaine : « Sa femme dit qu'il rêve tellement qu'il est quelquefois trois semaines sans croire être marié. C'est une coquette qui s'est assez mal gouvernée, depuis quelque temps : il ne s'en tourmente point. » Mars-avril 1658. Mort de Charles de La Fontaine père du poète. Succession embrouillée. Passif de 36.644 livres. Actif de 50.000 livres mais peu réalisables. La Fontaine est obligé d'emprunter pour rembourser les créanciers de son père. Son frère Claude lui enverra plusieurs sommations d'huissier. La Fontaine hérite de son père deux charges : celles de capitaine des chasses et de maître particulier ancien des eaux et forêts du Duché. Revenu irrégulier et assez mince. Séparation des biens entre les époux La Fontaine. Après juin 1658. La Fontaine offre à Fouquet son Adonis. 1659. Fouquet confie à La Fontaine le soin de composer un ouvrage à la gloire de Vaux-Le-Vicomte. D'autre part, La Fontaine s'engage encore « à donner pension poétique » à Fouquet. On ne connaît pas le montant de la rémunération que ce dernier lui verse. La Fontaine partage son temps entre Paris (chez Jannart) et Château-Thierry. 1659-1660. Représentation à Château-Thierry des Rieurs du Beau-Richard. 1659-1661. A Vaux La Fontaine se lie avec Brienne, Ch. Perrault. Saint-Evremond, Madeleine de Scudéry, retrouve Pellisson, Maucroix. Fréquente des artistes, des financiers, des grandes dames. C'est à cette époque aussi qu'il fait connaissance de Racine de dix-huit ans son cadet. Ils se voyaient « tous les jours » lui rappellera Racine dans une lettre [11 nov. 1661 d'Uzès]. 15 août 1661. La Fontaine rembourse à sa femme 9.512 livres sur 18.512 dont il lui est redevable. 17 août 1661. La Fontaine assiste à Vaux à une fête somptueuse en l'honneur du roi. Y applaudit les Fâcheux de Molière. La Fontaine a eu l'occasion de se lier avec lui. 5 septembre 1661. Fouquet est arrêté à Nantes. Septembre-Octobre 1661. Maladie de La Fontaine. Mars 1662. Publication subreptice sans nom d'auteur de l'élégie Aux Nymphes de Vaux. 1662. La Fontaine condamné à une grosse amende pour usurpation de noblesse demande la protection du duc de Bouillon seigneur de Château-Thierry. Janvier 1663. La Fontaine donne à Fouquet son Ode au Roi. 23 août 1663. Jannart est envoyé en exil à Limoges. La Fontaine l'accompagne (Voyage en Limousin). 8 juillet 1664. La Fontaine qui va entrer dans la maison de Marguerite de Lorraine reçoit d'elle son brevet de gentilhomme. 1664-1672. Gentilhomme servant au palais du Luxembourg, La Fontaine cumule jusqu'en 1670 cette charge modeste et mal payée avec ses maîtrises. Ses rapports avec sa femme sont de plus en plus lâches. Elle se retirera pour finir à Château-Thierry. 10 décembre 1664. Achevé d'imprimer des Nouvelles en vers tirées de Boccace et de l'AriosteparM.deL.F.A Paris chez Claude Barbin, 7665.10 janvier 1665. Achevé d'imprimer des Contes et Nouvelles en vers de M. de La Fontaine. A Paris chez Claude Barbin. 1665. 30 juin 1665. Achevé d'imprimer de Saint Augustin. De la Cité de Dieu, de la traduction de Louis Giry (les citations poétiques ont été traduites par La Fontaine) à Paris chez Pierre Le Petit, 1665. 21 janvier 1666. Achevé d'imprimer de la Deuxième partie des Cornes et Nouvelles en vers de M. de La Fontaine. A Paris chez Louis Billaine, 1666. 7 août 1666. Lettre sévère de Colbert à La Fontaine concernant ses charges. Le désordre des eaux et forêts était général. 1 septembre 1666. « Il y a tantôt deux ans que nous ne touchons rien de nos charges. » Lettre de La Fontaine à M. Bafoy. 18 février 1667. Achevé d'imprimer du tome second de La Cité de Dieu. On y trouve encore quelques vers de La Fontaine. 1667. Dans un recueil collectif sous la rubrique de Cologne paraissent trois nouveaux contes : Les Cordeliers de Catalogne, l' Ermite et Mazet de Lamprecchio. 31 mars 1668. Achevé d'imprimer des Fables choisies mises en vers par M. de La Fontaine. Ce recueil contient 124 fables en six livres. A Paris chez Claude Barbin. 1668. 31 janvier 1669. Achevé d'imprimer de Les Amours de Psyché et de Cupidon par M. de La Fontaine à Paris, chez Claude Barbin, 1669. Le roman est suivi d'Adonis, retouché et corrigé. 20 décembre 1670. Achevé d'imprimer du Recueil de poésies chrétiennes et diverses. Dédié à Mgr le prince de Conti. Par M. de La Fontaine. A Paris chez Pierre le Petit, imprimeur et libraire ordinaire du roi, 1671. 21 janvier 1671. La Fontaine donne quittance définitive au duc de Bouillon de ses charges, que ce dernier a rachetées. Sa principale source de revenu est tarie. Par suite d'un transfert tous les offices du duché ont été éteints. 27 janvier 1671. Achevé d'imprimer des Contes et Nouvelles en vers de M. de La Fontaine. Troisième partie. A Paris chez Claude Barbin, 1671. 12 mars 1671. Achevé d'imprimer des Fables nouvelles et autres poésies de M. de La Fontaine. A Paris chez Claude Barbin. 1671. 3 février 1672. Mort de Marguerite de Lorraine. La Fontaine perd la dernière de ses charges. Vers 1673. « Le peu de soin qu'il eut de ses affaires domestiques l'ayant mis en état d'avoir besoin du secours de ses amis, Madame de La Sablière, dame d'un mérite singulier et de beaucoup d'esprit, le reçoit chez elle où il a demeuré près de vingt ans ». (Perrault, H.I.) « Elle pourvoyait généralement à tous ses besoins ». (D'Olivet) - Dans le Mercure galant de juillet 1678 se trouve un agréable portrait de Madame (sans doute MT de la Sablière) : « Elle avait des cheveux d'un blond cendré, les plus beaux qu'on se puisse imaginer, les yeux bleus, doux, fins et brillants, quoiqu'ils ne fussent pas des plus grands, le tour du visage ovale, le teint vif et uni, la peau d'une blancheur à éblouir ; les plus belles mains et la plus belle gorge du monde. Joignez à cela un certain air de douceur et d'enjouement, répandu sur toute sa personne. Je remarquai même, dans ce qu'elle dit et dans tout ce qu'elle fit, ce tour aisé, ce caractère d'esprit sans embarras, cette humeur bonne et honnête et ces manières obligeantes qui sont si forts de vous qu'il serait difficile aux autres de les imiter. Enfin, tout autre que moi, moins rempli de votre idée, en voyant ce que je vis, n'eut pas laissé de dire : c'est madame D.L.S. ». Il n'est pas impossible que la lettre où se trouve ce portrait soit de La Fontaine. 1673. Poèmes de la Captivité de saint Malc par M. de La Fontaine. A Paris chez Claude Barbin, 1673. Il n'y a pas d'« achevé d'imprimer » Mai ou Juin 1674. La Fontaine travaille à un livret Daphné pour un opéra de Lulli. 1674. Nouveaux Contes de Monsieur de La Fontaine. A Mons chez Gaspard Migeon, 1674. Ce recueil a sans doute été imprimé subrepticement en France. 5 avril 1675. La Reynie, lieutenant général de police, interdit la vente des Nouveaux Contes (qui mettent tous en cause des prêtres, des moines ou des nonnes.) 2 janvier 1676. La Fontaine vend à Antoine Pintrel sa maison natale moyennant 11.000 livres. Avec cène somme il s'acquitte de ses dettes envers les Pintrel, sa femme et Jannart. Il cède au même Pintrel « le droit à son banc, place et cabinet » qu'il a dans l'église de Château-Thierry « sous le jubé ». 29 juillet 1677. Privilège accordé à La Fontaine pour une nouvelle édition des Fables choisies mises en vers. 1678-1680. La Fontaine célèbre en diverses pièces la paix de Nimègue et chante la beauté de M de Fontanges. 1 août 1681. Achevé d'imprimer des Epitres de Sénèque, Nouvelle traduction par feu M. Pintrel, revue et imprimée par les soins de M. de La Fontaine. 24 janvier 1682. Achevé d'imprimer du Poème du Quinquina et autres ouvrages en vers de M. de La Fontaine. A Paris chez Denis Thierry et Claude Barbin, 1682. 15 novembre 1683. Election de La Fontaine à la succession académique de Colbert. Opposition de Louis xrv qui soutient la candidature de Boileau et se refuse à consommer l'élection. 17 avril 1684. Election de Boileau au siège de Bazin de Bezons. 24 avril 1684. L'élection de La Fontaine est consommée. 2 mai 1684. Réception de La Fontaine. 22 janvier 1685. Furetière est exclu de l'Académie. Querelle du Dictionnaire. La Fontaine qui a voté son exclusion est pris à partie dans un factum. Furetière le traite d'« Arétin mitigé ». 28 juillet 1685. Achevé d'imprimer des Ouvrages de prose et de poésie des Srs Maucroix et de la Fontaine. A Paris chez Claude Barbin, 1685. 22 février 1686. Signature de contrat de mariage entre Anne d'Hervart, seigneur de Bois-Le-Vicomte, conseiller au Parlement, fils du banquier que La Fontaine a connu chez Fouquet et Mlle de Bretonvilliers. Tous deux accueillent affectueusement La Fontaine. 5 février 1687. Permis d'imprimer de l'opuscule in-8° de 7 pages : A Monseigneur l'Evêque de Soissons, en lui donnant un Quintilien de la traduction d'Oratio Toscanella - A.M. de Bonrepeaux. A Paris chez André Pralard, 1687. C'est l'adhésion de La Fontaine au parti des Anciens dans la querelle suscitée par Perrault. Mars 1688. Mlle de la Sablière loue son hôtel de la rue Saint Honoré. Elle est abandonnée par son amant, son mari est mort en 1679. (Depuis 1680, elle se consacre à la dévotion et aux soins des malades). « Ainsi je suis sans autre maison que celle-ci (Les Incurables) et une petite où je mets le peu de gens que j'ai [c'est là que loge La Fontaine] » Lettre à Rancé. 1688-89. La Fontaine, chaperon de MT Ulrich, familier et gaze lier des Vendôme et de Conti. Mai 1690. Mort de Damien Mitton, l'ami de Pascal et de Méré. La Fontaine a dû le rencontrer à Paris. « Au fond, c'est un visionnaire » dit Mitton au sujet de La Fontaine. Décembre 1690. La fable Les Compagnons d'Ulysse paraît dans le Mercure Galant. juin 1691. Achevé d'imprimer de la sixième édition des Caractères où paraît pour la première fois le portrait dans lequel La Bruyère oppose au génie de La Fontaine son extérieur « lourd » et « stupide ». 28 novembre 1691. Première représentation à l'Opéra, d'Astrée, tragédie lyrique, par M. de La Fontaine. Echec attesté par de nombreuses anecdotes. 1692. La Fontaine brûle une de ses pièces sans en retenir de copie sur les instances du R.P. Poujet. Ce jeune vicaire de Saint-Roch devient toujours plus entreprenant ; fils d'un ami de La Fontaine, il visite le poète alors malade qui se résout à une confession générale. 6 janvier 1693. Mort de MT de La Sablière. 12 février 1693. Devant une députation de l'Académie, La Fontaine s'adressant à Poujet de qui il va recevoir le viatique, fait une déclaration que le prêtre rapporte en ces termes dans une lettre à d'Olivet. « Monsieur, j'ai prié MM. de l'Académie Française, dont j'ai l'honneur d'être un des membres, de se trouver ici par députés, pour être les témoins de l'action que je vais faire. Il est d'une notoriété qui n'est que trop publique, que j'ai eu le malheur de composer un livre de Contes infâmes. En le composant je n'ai pas cru que ce fût un ouvrage aussi pernicieux qu'il est. On m'a sur cela ouvert les yeux, et je consens que c'est un livre abominable. Je suis très fâché de l'avoir écrit et publié. J'en demande pardon à Dieu, à l'Eglise, à vous. Monsieur, qui êtes son ministre, à vous, Messieurs de l'Académie, et à tous ceux qui sont ici présents. ...Si Dieu me rend la santé, j'espère qu'il me fera la grâce de soutenir authentiquement la protestation publique que je fais aujourd'hui, et je suis résolu à passer le reste de mes jours dans les exercices de la pénitence autant que mes forces corporelles pourront me le permettre, et à n'employer le talent de la poésie qu'à la composition d'ouvrages de piété... » Printemps 1693. M. d'Hervart prie La Fontaine de venir loger chez lui, ce qu'il fit. Juin 1693. Ninon de Lenclos écrit à Saint-Evremond : « J'ai su que vous souhaitiez La Fontaine en Angleterre. On n'en jouit guère à Paris, sa tête est bien affaiblie. » 1er juin 1693. Achevé d'imprimer du Recueil de vers choisis, 1693. Ce recueil contient entr'autres la fable : Le Juge arbitre, l'Hospitalier et le Solitaire, encore inédite. 15 juin 1693. Réception de La Bruyère et de l'abbé Bignon à l'Académie. Lecture de la paraphrase du Dies irae écrite par La Fontaine depuis sa conversion. 1 septembre 1693. Achevé d'imprimer des Fables choisies par M. de La Fontaine. A Paris, chez Claude Barbin, 1694. 26 octobre 1693. Importante lettre de La Fontaine à Maucroix qui montre combien à la veille de sa mort le poète est resté jeune et actif de corps et d'esprit. 9 février 1695. La Fontaine, en revenant de l'Académie, ressent « au milieu de la rue du Chantre, une si grande faiblesse » qu'il croit mourir. 13 avril 1695. La Fontaine meurt chez les d'Hervart, rue Plâtrière, « avec une constance admirable et toute chrétienne » (Ch. Perrault). « J'ai vu entre les mains de son ami M. Maucroix, le cilice dont il se trouva couvert, lorsqu'on le déshabilla pour le mettre au Ut de la mort. » (D'Olivet ; cf. Boileau, Lettre à Maucroix.) « Tout le cours de ses ans n'est qu'un tissu d'erreurs, mais d'erreurs pleines de sagesse » dit de lui l'abbé Verger. 14 avril 1695. La Fontaine est inhumé au cimetière des Saints-Innocents. 15 mars 1696. Achevé d'imprimer du recueil Les Ouvres posthumes de M. de La Fontaine, à Paris 1669. Quelques pièces de poésie seront imprimées plus tard. On cherche actuellement encore certains inédits. |
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Jean de La Fontaine (1621 - 1695) |
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Portrait de Jean de La Fontaine | |||||||||
Bibliographie8 juillet 1621. Naissance et baptême de Jean de La Fontaine. (Paroisse de Château-Thierry.) Son père est Charles de La Fontaine, conseiller du roi et maître des eaux et forêts, fils de bourgeois champenois. Sa mère est Françoise Pidoux de bonne maison poitevine, veuve remariée. Biographie / OuvresJean de La Fontaine passe ses premières années à Château-Thierry dans l'hôtel particulier que ses parents, Charles de La Fontaine, Maître des Eaux et Forêts et Capitaine des Chasses du duché de Château-Thierry, et Françoise Pidoux, fille du bailli de Coulommiers, ont acheté en 1617 au moment de leur mariage. Le poète gardera cette maison jusqu'en 1676. Classée monument historique en 1886, la demeu |
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