wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Jean Tardieu



Ce qui va et vient - Poéme


Poéme / Poémes d'Jean Tardieu





D'où (lentement) vient ce qui vient ?
D'où émerge ce qui s'élève ?
D'où sort vivement ce qui veut, ce qui veut être et veut être visible ?



J'assiste je ne sais pas

qui voit qui est vu qui gronde qui se tait

qui demeure qui se disperse

brille par ici s'éteint là-bas



Ce qui veut être

est-ce moi qui ne suis plus ?

Ce qui est tenu n'est pas entendu

Ce qui devait venir n'est pas venu

Ce peu de chose n'est rien.



Mais l'ombre et la lumière (que je connais bien)

tournent autour l'un de l'autre

formant au regard maints objets pleins

par exemple le silence d'une plante

par exemple le poids d'une pierre

ou un simple mouvement

qui va qui s'éloigne qui revient

pendant que je me tiens debout

Quelquefois je marche et ne dis rien.

Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Jean Tardieu
(1903 - 1995)
 
  Jean Tardieu - Portrait  
 
Portrait de Jean Tardieu

Biographie / Ouvres

Né en 1903 à Samt-Gerrnain-de-Joux (Jura), d'un père peintre (Victor Tardieu. 1870-1937) et dune mère musicienne.
Étude.a Paris : Ivcée Condorcet. puis Sorbonne. Suit, dès 1923. les > Entretiens d'été » de Pontigny, où ses premiers écrits poétiques sont remarqués par Paul Desjardins, André Gide, Roger Martin du Gard. Premiers poèmes publiés par Jean Paulhan. en 1927. dans La Nouvelle Revue

mobile-img