Jean Tardieu |
Sa colère sans cause vieillesse qui se venge injustes soupçons je le regarde, il m'observe : son nez de condottiere son oil aigu et froid me font peur, je suis sa proie. Mais si je penche la tête, à travers ce furieux la ronce et la feuille se montrent : transparent il se mue en buisson épineux (ce n'est pas moins menaçant l'oil est toujours dangereux). Ogres immenses, dissimulés dans le dessin des choses, rosiers rébus féroces à craindre, à déchiffrer. |
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Jean Tardieu (1903 - 1995) |
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Portrait de Jean Tardieu | |||||||||
Biographie / OuvresNé en 1903 à Samt-Gerrnain-de-Joux (Jura), d'un père peintre (Victor Tardieu. 1870-1937) et dune mère musicienne. Étude.a Paris : Ivcée Condorcet. puis Sorbonne. Suit, dès 1923. les > Entretiens d'été » de Pontigny, où ses premiers écrits poétiques sont remarqués par Paul Desjardins, André Gide, Roger Martin du Gard. Premiers poèmes publiés par Jean Paulhan. en 1927. dans La Nouvelle Revue |
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