Jean-Philippe Salabreuil |
Désespoir en un mot qui ne tinte jamais Par les prairies brumeuses du poème On ne voyait dans l'ombre qu'ombres silencieuses Qui marchent qui s'écartent et renouent quand il gèle Averse blanche de la lune comme d'une âme Un peu de neige ou le trop-plein cendreux d'une [fontaine Et le désespéré chantait encore à la Noël Pour ce qu'il y découvrait déjà d'aubes lointaines Mais ce parfum d'avril au pied des pins la femme Odorante aux résines de lumière et tel Un soleil vivace l'enfant qui pardonne ses branches [mortes A l'aubépine ô veillées de la mort maintenant que [m'importe ? |
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Jean-Philippe Salabreuil (1940 - 1970) |
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Portrait de Jean-Philippe Salabreuil | |||||||||
Biographie / chronologieJean-Pierre Steinbach est né le 25 mai 1940 à Neuilly-sur-Seine. Etudes au Lycée Jean-Baptiste Say (Baccalauréat en philosophie). Etudes et licence en droit. Prépare une thèse de doctorat sur « Les coutumes africaines ». Bibliographie / OuvresNé le 25 mai 1940 à Neuilly-sur-Seine, Jean-Pierre Steinbach - qui prit le pseudonyme de Jean-Philippe Salabreuil - meurt à Paris le 27 février 1970. Trois recueils de poèmes constituent son ouvre : La Liberté des feuilles (1964) - dont le titre est tiré d'un hémistiche emprunté à René-Guy Cadou - est remarqué par Jean Paulhan et obtient sur manuscrit, grâce à ce dernier, le prix Félix Fénéon en |
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