Louise Labé |
SONNET D'or barbarin et d'argent de copelle, D'aniz, d'oilletz, de roses et de lys, Et de boutons avecq' l'aube cueillis, J'ay façonné ceste couronne belle. Pour en orner, d'une forme nouvelle, Le sacré chef de l'autheur que tu lis, Qui tellement a mes yeux embellis Que, luy mourant, j'en suis faite immortelle. Et toutesfois, si tu trouves plus beau Le verd laurier pour luy faire un chapeau, Compassé l'en et luy couvre la teste : Il me suffit d'avoir part en son cueur, Et de le voir ainsy de moy vainqueur Comme de luy je fis ample conqueste. (Les Amours d'Olivier de Magny, Paris, Estienne Groulleau, .) |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Louise Labé (1524 - 1566) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Louise Labé | |||||||||
Biographie / chronologiePierre Charly, apprenti cordier (peut-être d'origine italienne), né aux alentours de 1470, illettré au point de ne pas savoir signer, épouse Guillermette Decuchermois, sans doute âgée ; celle-ci est veuve depuis 1489 de Jacques Humbert, dit Labé (ou L'Abbé [forme la plus ancienne], l'Abé, Labbé, Labbyt), cordier installé rue de l'Arbre sec. Pierre reprend le surnom de Labé, qui est attaché au fond BibliographieLouise Labé (ou Labbé) est née à Lyon vers l'année 1524. Son père, Pierre Charly, était un cordelier de la ville. Elle tirera son surnom, la belle cordelière, de son père aussi bien que de son futur époux, Ennemont Perrin, qui exercera la même activité. |
|||||||||