Mohammed Dib |
J'ai devant les yeux une image De lumière aux mouvements doux ; Elle attise l'air autour d'elle. Il fait un temps dont on ne sait Quel secret patiemment transmue Le limon d'amertume en miel. On croit entendre l'avenir ; Le fond bleu du ciel bat : rues, arbres Hommes, toute la vie écoute. La vive paix du monde afflue, La braise tendre du soleil S'allonge sur tous les chemins. Et ce beau jour calme un peu froid Mais qui brille longtemps allège Le cour assourdi de l'automne. |
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Mohammed Dib (1920 - 2003) |
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Portrait de Mohammed Dib | |||||||||
BiographieMohammed Dib a traversé toute l'histoire de la littérature algérienne de langue française, et il y occupe une place particulière et éminente. Il appartient d'abord au courant réaliste de la première génération d'auteurs maghrébins, qui veut témoigner contre la situation coloniale. Mais son ouvre évolue vite et donne une place plus large aux jeux de l'imaginaire, avant d'aboutir, dans les années 19 BibliographieLa Grande Maison, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon, 1953. L'Incendie, roman, Le Seuil, 1954 et Points Seuil. Au café, nouvelles, Gallimard, 1955; Sindbad, 1984. Le Métier à tisser , roman, Le Seuil, 1957 et Points Seuil. Un Été africain, roman, Le Seuil, 1959. Baba Fekrane, contes pour enfants, La Farandole, 1959. Ombre gardienne, p |
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