Mohammed Dib |
Mohammed Dib a traversé toute l'histoire de la littérature algérienne de langue française, et il y occupe une place particulière et éminente. Il appartient d'abord au courant réaliste de la première génération d'auteurs maghrébins, qui veut témoigner contre la situation coloniale. Mais son ouvre évolue vite et donne une place plus large aux jeux de l'imaginaire, avant d'aboutir, dans les années 1980 et 1990, à une écriture méditative et souvent onirique, centrée sur l'exil et la quête du sens. Mohamed DIB est incontestablement le père du roman algérien contemporain. Cet homme dont le parcours dans le monde des belles lettres a dépassé le demi siècle. Mohammed DIB est né à Tlemcen, dans l'Ouest de l'Algérie, le 21 juillet 1920, au sein d'une famille bourgoise ruinée, Il poursuit des études primaires et secondaires dans sa ville natale, Tlemcen, puis à Oujda au Maroc. Jusqu'a l'âge de quinze ans, DIB écrit des poémes et se livre à la peinture. après il est nommé instituteur à la frontière algéro-marocaine. Puis il est comptable à Oudjda dans les bureux de l'armée, tandis que durantb la Duexième guerre mondiale il est interprète anglais-français auprès des armées alliées. De 1945 à 1947 de retour à sa ville natale, il dessine des maquettes de tapis. En 1950-51 il travaille au journal Alger-républicain, écrivant également dans Liberté, journal du Parti communiste Algérien. C'est en 1952 que paraît la grand maison son premier roman dont suivra après l'incendie et le metier à tisser sa célèbre trilogie. Mohammed DIB a débuté par des nouvelles et des poèmes du genre Surréaliste, et c'est le contexte que vivait l'Algérie à l'époque qui le poussa vers le réalisme en écrivant le roman national. Aragan disait L'Audace de Mohammed DIB c'est d'avoir entrpris comme si tout était résolu, l'aventure du roman national de l'Algérie. Aprés l'independance Mohammed Dib retourne au surréalisme à la mythologie, le roman de DIB est devenu plus mature aux proximmitées de l'Illiade nous entroyoyant les enfers Kafkaiens. Humaniste, l'écrivain touche le devenir de l'être humain au delà des frontières et des barrières. Le lecteur est aussi propulsé aux frontières de l'espace mental de deux personnages: une femmes, sorte d'héroïne durassienne en proie aux expériences extrêmes de l'amour (ou plutôt d'une possession) de la maternité, de la folie.un homme, Solh l'Algérien, l'Arabe dont les origines sont à peines évoquées dans la narration, sinon par touches à deux reprises seulement; Solh (soleil) qui est dans la belle allégorie de ce récit comme le Sud de cette femme, sa perte et son salut dans un même embrasement passionnel, son autre et son ailleurs. Mohamed Dib, écrivain et explorateur au souffle long et lumineux, a interrompu «sa traversée de la langue française» au printemps 2003, laissant les littératures algériennes et françaises orphelines d'un de leurs grands auteurs |
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Mohammed Dib (1920 - 2003) |
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Portrait de Mohammed Dib | |||||||||
BiographieMohammed Dib a traversé toute l'histoire de la littérature algérienne de langue française, et il y occupe une place particulière et éminente. Il appartient d'abord au courant réaliste de la première génération d'auteurs maghrébins, qui veut témoigner contre la situation coloniale. Mais son ouvre évolue vite et donne une place plus large aux jeux de l'imaginaire, avant d'aboutir, dans les années 19 BibliographieLa Grande Maison, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon, 1953. L'Incendie, roman, Le Seuil, 1954 et Points Seuil. Au café, nouvelles, Gallimard, 1955; Sindbad, 1984. Le Métier à tisser , roman, Le Seuil, 1957 et Points Seuil. Un Été africain, roman, Le Seuil, 1959. Baba Fekrane, contes pour enfants, La Farandole, 1959. Ombre gardienne, p |
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