Mohammed Dib |
Naissance: 21 juillet 1920 Décès: 2 mai 2003 Mohammed Dib (Tlemcen, 21 juillet 1920 - La Celle Saint-Cloud, 2 mai 2003) est un écrivain algérien de langue française, auteur de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de contes pour enfants, et de poésie. Né à Tlemcen, vieille ville de l'ouest de l'Algérie, passé par l'école normale d'Oran, Mohammed Dib est instituteur pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis il devient comptable. Un moment interprète auprès des armées alliées à Alger, il est enfin employé comme dessinateur dans une fabrique de tapis. Il côtoie Kateb Yacine à Alger républicain, où il est journaliste en 1950-1951. Il a déjà commencé à écrire des poèmes et des textes brefs, et prépare la rédaction d'une trilogie romanesque où se révélerait le destin réel de l'Algérie. Le premier volume, La Grande Maison, paraît en 1952 ; le deuxième, L'Incendie, dont le titre semble prémonitoire, sort en 1954, quelques mois avant le déclenchement de l'insurrection algérienne. Le cycle s'achève avec Le Métier à tisser, en 1954. La trame narrative suit la découverte progressive des injustices du monde par un enfant, Omar, à la ville, à la campagne, puis au travail, dans un atelier de tisserand. Au-delà de la dénonciation de la situation née de la colonisation, Dib se montre attentif à l'exploration par ses personnages d'une profondeur secrète du monde. Il en va de même avec le récit éclaté d'Un été africain (1959). Mohammed Dib naît dans une famille cultivée d'artisans. Il fait ses études primaires et secondaires en français, sans fréquenter l'école coranique comme c'était l'usage. Après la mort de son père en 1931, il commence autour de 1934 à écrire des poèmes mais également à peindre. De 1938 à 1940 Mohammed Dib devient instituteur, enseignant à Zoudj Bghel, près de la frontière marocaine. Comptable à Oujda,l'année suivante, au service des Subsistances de l'Armée, il est en 1942 requis au Service civil du Génie puis, en 1943 et 1944 interprète franco-anglais auprès des armées alliées à Alger. Né à Tlemcen (Algérie) en 1920. Depuis les années 50, il mène 'de front une oeuvre de romancier et de poète. Parmi ses romans: L'incendie (1954), La danse du roi (1968), Habel (1977), Les terrasses d'Orsol (1985), .Si le diable veut (1998). Poèmes: Ombre gardienne (1961), Formulaires (1970), Omneros (1975), Feu, beau feu (1979), Ôv ive (1987), L'enfanl-jaz} ( 1998), Le cour insulaire (2000). |
Mohammed Dib (1920 - 2003) |
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Portrait de Mohammed Dib | |||||||||
BiographieMohammed Dib a traversé toute l'histoire de la littérature algérienne de langue française, et il y occupe une place particulière et éminente. Il appartient d'abord au courant réaliste de la première génération d'auteurs maghrébins, qui veut témoigner contre la situation coloniale. Mais son ouvre évolue vite et donne une place plus large aux jeux de l'imaginaire, avant d'aboutir, dans les années 19 BibliographieLa Grande Maison, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon, 1953. L'Incendie, roman, Le Seuil, 1954 et Points Seuil. Au café, nouvelles, Gallimard, 1955; Sindbad, 1984. Le Métier à tisser , roman, Le Seuil, 1957 et Points Seuil. Un Été africain, roman, Le Seuil, 1959. Baba Fekrane, contes pour enfants, La Farandole, 1959. Ombre gardienne, p |
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