Mohammed Dib |
Elle qui est sous la lampe. Et moi qui suis sous la lampe. La femme qui porte le masque Même à l'intérieur. Cela, Au teint de blanche fleur. Cela peut-être qui dégage Frais, ce parfum la dernière Chose dont on aurait besoin. Dont personne n'a besoin. Quelqu'un tout comme elle Faisant cela sous le masque. Et dont personne n'a besoin. Le faisant ostensiblement. Une mère, ou qui est-elle ? J'en ai bien peur, quelque Chose qui n'a plus cours. La dernière chose à avoir Cours, j'en ai bien peur. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Mohammed Dib (1920 - 2003) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Mohammed Dib | |||||||||
BiographieMohammed Dib a traversé toute l'histoire de la littérature algérienne de langue française, et il y occupe une place particulière et éminente. Il appartient d'abord au courant réaliste de la première génération d'auteurs maghrébins, qui veut témoigner contre la situation coloniale. Mais son ouvre évolue vite et donne une place plus large aux jeux de l'imaginaire, avant d'aboutir, dans les années 19 BibliographieLa Grande Maison, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon, 1953. L'Incendie, roman, Le Seuil, 1954 et Points Seuil. Au café, nouvelles, Gallimard, 1955; Sindbad, 1984. Le Métier à tisser , roman, Le Seuil, 1957 et Points Seuil. Un Été africain, roman, Le Seuil, 1959. Baba Fekrane, contes pour enfants, La Farandole, 1959. Ombre gardienne, p |
|||||||||