Mohammed Dib |
Mon château si profond ô Mon amour et fort sans murs Donne jour et amertume Sur un terrain de supplices Étages très doux d'ennui Vos déserts d'horreur gardez-les Rayonnants toujours quartiers D'or aux pâleurs d'esprit Il n'est pas ombre que vous N'ayez songée dérisoire 2 Quand tu ne veux Elle se verra à jamais Être la ville partout légère Cour de Xénia sur toi Faire d'immenses murs Un seul pilier dorique Sépare le vide Et le poète Mais deux fois une seule Fille, le bronze lubrique Et la ville desséchée couvre Les arcs de triomphe De douceur Le duvet de la femme Se détourne de l'olive Amère 3 Été ô mort qui fus sous les vastes marines Mensonge la clarté fuit aux mâts de la reine Va ô détresse la reine sage me tue Assurance de trop de mensonge on prépare Ses flancs mauvais la mer les entrepôts de haine Espérance qui est tristesse d'oriflammes Visible de partout fenêtre de désastres Pleine, ma misère est une étoile de sang. |
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Mohammed Dib (1920 - 2003) |
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Portrait de Mohammed Dib | |||||||||
BiographieMohammed Dib a traversé toute l'histoire de la littérature algérienne de langue française, et il y occupe une place particulière et éminente. Il appartient d'abord au courant réaliste de la première génération d'auteurs maghrébins, qui veut témoigner contre la situation coloniale. Mais son ouvre évolue vite et donne une place plus large aux jeux de l'imaginaire, avant d'aboutir, dans les années 19 BibliographieLa Grande Maison, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon, 1953. L'Incendie, roman, Le Seuil, 1954 et Points Seuil. Au café, nouvelles, Gallimard, 1955; Sindbad, 1984. Le Métier à tisser , roman, Le Seuil, 1957 et Points Seuil. Un Été africain, roman, Le Seuil, 1959. Baba Fekrane, contes pour enfants, La Farandole, 1959. Ombre gardienne, p |
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