Paul Verlaine |
Gens de la paisible Hollande Qu'un instant ma voix vint troubler Sans trop, j'espère, d'ire grande De votre part, voulant parler A vos esprits que la nature Fit calmes pour mieux y mêler L'enthousiasme et la foi pure Et l'idéal fou de réel Et la raison et l'aventure De sorte équitable, - ô le ciel non plus brumeux, mais de par l'ombre Même, et l'éclat essentiel, Ô le ciel aux teintes sans nombre Qu'opalisent l'ombre et l'éclat De votre art clair ensemble et sombre. Ciel dont il fallait que parlât La gratitude encor des races " Et dont il fallait que perlât Cette douceur vraiment mystique Et crue aussi vraiment qui rend Rêveuse notre âpre critique, Ô votre ciel, fils de Rembrandt ! |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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