Paul Verlaine |
Vous aviez des cheveux terriblement ; Moi je ramenais désespérément ; Quinze ans se sont passés, nous sommes chauves Avec, à tous crins, des barbes de fauves. La Barbe est une erreur de ces temps-ci Que nous voulons bien partager aussi ; Mais l'idéal serait des coups de sabres Ou même de rasoirs nous faisant glabres. Voyez de Banville, et voyez Lecon-Te de Lisle, et tôt pratiquons leur con-Duite et soyons, tels ces deux preux, nature. Et quand dans Paris, tels que ces deux preux. Nous irons, fleurant de littérature. Le peuple, ébloui, nous prendra pour eux. |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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