Paul Verlaine |
« Dans les Avents », comme l'on dit Chez mes pays qui sont rustiques Et qui patoisent un petit Entre autres usages antiques, « Dans les Avents les côs ' chantont, » Toute la nuit, grâce à la lune « Clartive » alors, et dont le front S'argente et cuivre dès la brune Jusqu'à l'aube en peu d'ombre, et ces Chante-clair, clair comme un beau rêve, Proclament jusques à l'excès Le soleil... qui plus tard se lève, Trop tard pour ceux qui sont reclus Au poulailler, tout comme une âme Ne tendant que vers les élus. Dans le Péché, prison infâme, Et comme une âme les bons coqs Vigilants, tels qu'au temps de Pierre, Souffrent, mais, en dépit des chocs D'ombre, chantent, et l'âme espère. |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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