Paul Verlaine |
Rod, ce maître des élégances, Genevois fringant et flûte Au prix, flagrances et fragrances. De qui Brummel est un raté. Rod qu'on surnomme Alcibiade De Berne à Lucerne et d'Uri Jusqu'en Bâle, Rod un peu fade. Ce Rod ineffable a souri. Paraît-il, de ma mine affreuse-Ment peuple et sans nul galbe exquis Comme aussi de la malheureuse Absence en moi du ton marquis. Du verbe Watteau (sauf en rimes). Du je-ne-sais-quoi polisson De bonne compagnie, escrimes De mots, enfin de cet air..., son Air à lui, Rod qui si bien mêle La science à l'urbanité Et ne trouve pas de rebelle Aux champs non plus qu'en la cité... Ô maître, tu me vois confondre Par ton verdict, en quel émoi ! Et je ne puis que te répondre : - « Je suis un honnête homme, moi ! » |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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