wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 
left_old_somall

Paul Verlaine

right_old_somall

LE LIVRE POSTHUME


Poésie / Poémes d'Paul Verlaine





Du mois de juillet au mois de novembre 1893, Verlaine écrit cinq poèmes qu'il destine à un ouvrage intitulé Livre posthume. Ils paraissent dans la Revue parisienne du 25 novembre 1893 avec pour titre « Le Livre posthume-Fragments ». Il avait déjà publié « Dernier Espoir » dans La Fin de siècle le 1er mai 1893, puis dans La Plume le 1er novembre, avec cette indication : « Extrait d'un volume à paraître chez Léon Vanier, Le Livre posthume ». Le 25 janvier 1894, « Le Poète a fini sa tâche » voit le jour dans la Revue parisienne, toujours avec ce titre « Le Livre posthume-Fragments ». Verlaine pensait encore à ce volume en octobre 1895, mais il mourut avant de l'avoir publié. Il ne s'agit donc que de parties d'une ouvre inachevée.



Verlaine exprime ici une sorte de désabusement ; avec une sincérité émouvante, il chante sa lassitude. Il a achevé son ouvre, il peut en ressentir une légitime satisfaction ; mais cette ouvre s'est détachée de lui. Il reste la vie, qui s'achève, sans qu'il ait trouvé un sens à lui donner. Verlaine adresse ces vers à la femme qu'il aime, comme s'il lui écrivait d'outre-tombe. Qu'elle ne songe pas, une fois qu'il sera mort, à ses colères, à ses mélancolies, à ses accès de jalousie. Il n'a vécu que pour elle. Il l'a chantée sans cesse, qu'elle garde désormais mémoire de lui ! Il renonce à tout espoir de salut, que ce soit dans la création poétique, dans la foi religieuse ou dans l'action. D voit son seul salut dans ce mémorial vivant que sera la femme aimée :



Toi le souvenir, moi l'absence

(« Dernier Espoir »)

Il se sent destiné à l'effacement et au néant, alors que la femme connaîtra une survie glorieuse :



Toi, monte avec l'assomption

Des femmes que l'amour rendit célèbres.

(V)



Le néant aura beau l'avoir emporté, survivre dans le cour de celle qu'il aime lui suffit. L'amour durera au-delà de la mort. Cette gravité donne au Livre posthume un accent poignant. Verlaine s'est éloigné de la double sollicitation du mouvement décadent et de l'école romane. Son art connaît un indéniable renouveau.





Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine

Ouvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

Chronologie


Biographie


mobile-img