wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Paul Verlaine



Lettre - Poéme


Poéme / Poémes d'Paul Verlaine





Éloigné de vos yeux ',
Madame, par des soins

Impérieux (j'en prends tous les dieux à témoins).

Je languis et je meurs ", comme c'est ma coutume

En pareil cas, et vais, le cour plein d'amertume,

A travers des soucis où votre ombre me suit,

Le jour dans mes pensers, dans mes rêves la nuit,

Et la nuit et le jour adorable,
Madame * !

Si bien qu'enfin, mon corps faisant place à mon âme.

Je deviendrai fantôme à mon tour aussi, moi,

Et qu'alors, et parmi le lamentable émoi

Des enlacements vains et des désirs sans nombre,

Mon ombre se fondra pour jamais c en votre ombre.

En attendant, je suis, très chère, ton valet.



Tout se comporte-t-il là-bas comme il te plaît,
Ta perruche, ton chat, ton chien ?
La compagnie
Est-elle toujours belle, et cette
Silvanie
Dont j'eusse aimé l'oil noir si le tien n'était bleu.
Et qui parfois me fit des signes, palsambleu !
Te sert-elle toujours de douce confidente ?



Or,
Madame, un projet impatient me hante

De conquérir le monde et tous ses trésors pour

Mettre à vos pieds ce gage - indigne - d'un amour

Égal à toutes les flammes les plus célèbres

Qui des grands cours aient faitd resplendir les ténèbres.

Cléopâtre fut moins aimée, oui, sur ma foi !

Par
Marc-Antoine et par
César que vous par moi.

N'en doutez pas.
Madame, et je saurai combattre

Comme
César pour un sourire, ô
Cléopâtre,

Et comme
Antoine fuir au seul prix d'un baiser.

Sur ce, très chère, adieu.
Car voilà trop causer.
Et le temps que l'on perd à lire une missive
N'aura jamais valu la peine qu'on l'écrive.



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine

Ouvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

Chronologie


Biographie


mobile-img