Paul Verlaine |
Vers les prés le vent cherche noise Aux girouettes, détail fin Du château de quelque échevin. Rouge de brique et bleu d'ardoise. Vers les prés clairs, les prés sans fin... Comme les arbres des féeries, Des frênes, vagues frondaisons. Echelonnent mille horizons ' A ce Sahara de prairies, Trèfle, luzerne et blancs gazons". Les wagons filent en silence Parmi ces sites apaisés. Dormez, les vaches ! Reposez, Doux taureaux de la plaine immense. Sous vos cieux à peine irisés ! Le train glisse sans un murmure, Chaque wagon est un salon Où l'on cause bas et d'où l'on Aime à loisir cette nature Faite à souhait pour Fénelon. |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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