Paul Verlaine |
Seconde âme de mon ami, son autre cour, Roberte, or, vous voici veuve... pour une année, Et je viens avec vous penser à sa langueur A lui loin de vos yeux à vous, sa Destinée En quelque sorte, et très pieusement je viens Et reviens avec vous tristement vous redire Qu'il pleure autant que vous et que, non son martyre (Ce serait blasphémer, car nous sommes chrétiens) Mais son impatience est égale à la vôtre. Et ne faisons donc plus ici le bon apôtre Et parlons franchement d'un chagrin trop réel. Sans rien exagérer puisque, Roberte chère, II va bien, il vous aime bien et que son ciel C'est de vous revoir comme il est sûr de le faire. |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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