Paul Verlaine |
Me voici devant Vous, contrit comme il le faut. Je sais tout le malheur d'avoir perdu la voie Et je n'ai plus d'espoir, et je n'ai plus de joie Qu'en une en qui je crois chastement, et qui vaut A mes yeux mieux que tout ", et l'espoir et la joie. Elle est bonne, elle me connaît depuis des ans. Nous eûmes des jours noirs, amers, jaloux, coupables. Mais nous allions sans trêve aux fins* inéluctables, Balancés, ballottés, en proie à tous jusants Sur la mer où luisaient les astres favorables : Franchise, lassitude affreuse du péché Sans esprit de retour, et pardons l'un à l'autre... Or, ce commencement de paix n'est-il point vôtre, Jésus, qui vous plaisez au repentir caché ? Exaucez notre vou r qui n'est plus que le vôtre. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
Paul Verlaine (1844 - 1896) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
|||||||||