Paul Verlaine |
La myrrhe, l'or et l'encens Sont des présents moins aimables Que de plus humbles présents Offerts aux Yeux adorables Qui souriront plutôt mieux A de simples voux pieux. Le voyage des Rois Mages Certes agrée au Seigneur. Il accepte ces hommages Et les tient en haut honneur, Mais d'un pécheur qui s'amende Pour lui la gloire est plus grande. Dans ce sublime concours D'adorations premières, Jésus goûtera toujours Davantage les prières Des misérables et leur Garde un royaume meilleur. Les anges et les archanges Qui réveillent les bergers, Voix d'espoir et de louanges Aux hommes encouragés, Priment dans l'azur sans voile La miraculeuse étoile... Riches, pauvres, faisons-nous Néant devant-Toi, le Maître, De Ton Saint Nom seuls jaloux. Tu sauras bien reconnaître Et magnifier les tiens. Riches, pauvres, tous chrétiens. |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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