Paul Verlaine |
Ah ! vraiment c'est triste, ah ! vraiment ça finit trop mal. D n'est pas permis d'être " à ce point infortuné. Ah ! vraiment c'est trop la mort du naïf animal Qui voit tout son sang couler sous son regard fané. Londres fume et crie. Ô quelle ville de la Bible ! Le gaz flambe et nage et les* enseignes sont vermeilles. Et les maisons dans leur ratatinement terrible Épouvantent comme un sénat de petites c vieilles. Tout l'affreux passé saute, piaule, miaule et glapit Dans le brouillard rose et jaune et sale des sohos d Avec des indeeds et des ail rights et des haôs ". Non vraiment c'est trop un martyre sans espérance. Non vraiment cela finit trop mal, vraiment c'est triste Ô le feu-f du ciel sur cette ville de la Bible ! |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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