Paul Verlaine |
Je n'ai vu Manchester que d'un coin de Salford, Donc très mal et très peu, quel que fût mon effort A travers le brouillard et les courses pénibles Au possible, en dépit d'hansoms inaccessibles Presque, grâce à ma jambe maie et mes pieds bots. N'importe, j'ai gardé des souvenirs plus beaux De cette ville que l'on dit industrielle, - Encore que de telle ô qu'intellectuelle Place où ma vanité devait se pavaner Soi-disant mieux - et dussiez-vous vous étonner Des semblantes naïvetés de cette épître, Ô vous ! quand je parlais du haut de mon pupitre Dans cette salle où l'« élite » de Manchester Applaudissait en Verlaine l'auteur d'Esiher, Et que je proclamais, insoucieux du pire Ou du meilleur, mon culte énorme pour Shakspeare. |
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Paul Verlaine (1844 - 1896) |
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Portrait de Paul Verlaine | |||||||||
OuvresAprès une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b ChronologieBiographie |
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