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Philippe Jaccottet |
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Un peu plus haut que cette place aux rares cibles, nous cherchons l'escalier d'où la mer est visible, ou du moins le serait si le temps était clair. - Nous avons voyagé pour la douceur de l'air, pour l'oubli de la mort, pour la Toison dorée... Malgré le chemin fait, nous restons à l'orée, et ce n'est pas ces mots hâtifs qu'il nous faudrait, ni cet oubli, lui-même oublié tôt après... - Il commence à pleuvoir. On a changé d'année. Tu vois bien qu'aux regrets notre âme est condamnée : il faut, même en Sicile, accepter sur nos mains les mille épines de la pluie... jusqu'à demain. |
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Philippe Jaccottet (1925 - ?) |
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Portrait de Philippe Jaccottet | |||||||||
Biographie / OuvresL'oeuvre de Jaccottet puise son inspiration dans la contemplation du paysage de sa région. Son oeuvre se distingue notamment par le dépouillement et l'absence d'artifices. Son sujet préféré est l'étude de l'homme dans son milieu naturel. Son journal, publié dans « Les semaisons, carnets 1954-62 » (1984) et « La seconde semaison, carnets 1980-94 » (1996), montre son engagement permanent dans une co |
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