Philippe Jaccottet |
Naissance: 30 juin 1925 Moudon, Suisse Décès: ... Philippe Jaccottet est né à Moudon (Suisse) en 1925. Après des études de lettres à Lausanne, il a vécu quelques années à Paris comme collaborateur des éditions Mermod. À son mariage, en 1953, il s'est installé à Grignan, dans la Drôme. Philippe Jaccottet a publié de nombreuses traductions, notamment d'Homère, Gôngora, Hôlderlin, Rilke, Musil et Ungaretti. En 1944, il publie, en France, ses premiers poèmes dans les Cahiers de Poésie dirigés par Edmond Jaloux, puis l'année suivante, son premier recueil Trois poèmes aux démons et sa première traduction Mort à Venise de Thomas Mann. A l'automne 1946, Jaccottet s'installe en France, à Paris, et travaille à des traductions chez l'éditeur Mermod. Il commence la rédaction des poèmes du recueil L'effraie qui durera 4 ans. Il fréquente les cercles littéraires, notamment celui de la NRF avec Jean Paulhan, Marcel Arland, Francis Ponge, jean Tardieu. Des années 1950 aux années 1970, après des études de lettres à l'université de Lausanne, Jaccottet travaille essentiellement en tant que traducteur et exerce en tant que critique littéraire auprès de plusieurs publications, dont la Nouvelle Revue Française ou la Gazette de Lausanne. Il traduisit des auteurs et des poètes italiens, espagnols, allemands mais également russes ou tchèques. Il devint ainsi un lecteur attentif et traducteur de Hölderlin, de Rilke, traduisit l' « Odyssée » d'Homère et devint un exégète éclairé des oeuvres de son mentor, l'auteur suisse francophone Gustave Roud. Son travail sur les oeuvres de ces grands poètes européens inspirera Jaccottet dans son chemin personnel vers le plus haut niveau poétique. Dans le même temps, la qualité de ses écrits journalistiques est remarquable, modèles d'équité et de perception aiguë. « Ecrits pour papier journal » (1994) recueillera quarante-quatre de ces textes. Outre des articles sur des auteurs du vingtième siècle qui mériteraient d'être plus connus (Charles-Albert Cingria ou Gustave Court par exemple), on peut également y trouver les réactions de Jaccottet après les premiers romans de Michel Butor et d'Alain Robbe-Grillet. Son analyse des ouvrages de Nathalie Sarraute montre également une compréhension profonde d'une écriture différente de la sienne. Il a notamment publié L'effraie (1953), L'obscurité (1961), Airs (1967), Paysages avec figures absentes (1970), Poésie 1946-1967 (1971), À la lumière d'hiver (1977), Pensées sous les nuages (1983), La semaison (1983), À travers un verger (1984), Cahier de verdure (1990). Parmi ses essais : L'entretien des muses (1968), Rilke (1970), Gustave Roud (1982), Une transaction secrète (1987). Traducteur de Robert Musil, de Thomas Mann, mais aussi de Platon. Hôlderlin, Unga-retti et de nombreux poètes qui nous sont présenté» dans son livre D'une lyre à cinq cordes 1946-1995. |
Philippe Jaccottet (1925 - ?) |
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Portrait de Philippe Jaccottet | |||||||||
Biographie / OuvresL'oeuvre de Jaccottet puise son inspiration dans la contemplation du paysage de sa région. Son oeuvre se distingue notamment par le dépouillement et l'absence d'artifices. Son sujet préféré est l'étude de l'homme dans son milieu naturel. Son journal, publié dans « Les semaisons, carnets 1954-62 » (1984) et « La seconde semaison, carnets 1980-94 » (1996), montre son engagement permanent dans une co |
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