Philippe Jaccottet |
L'ouragan dégarnit les bois. J'endors, moi, la foudre aux yeux tendres Laissez le grand vent où je tremble S'unir à la terre où je croîs. Son souffle affile ma vigie. Qu'il est trouble le creux du leurre De la source aux couches salies ! Une clé sera ma demeure, Feinte d'un feu que le coeur certifie; Et l'air qui la tint dans ses serres. |
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Philippe Jaccottet (1925 - ?) |
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Portrait de Philippe Jaccottet | |||||||||
Biographie / OuvresL'oeuvre de Jaccottet puise son inspiration dans la contemplation du paysage de sa région. Son oeuvre se distingue notamment par le dépouillement et l'absence d'artifices. Son sujet préféré est l'étude de l'homme dans son milieu naturel. Son journal, publié dans « Les semaisons, carnets 1954-62 » (1984) et « La seconde semaison, carnets 1980-94 » (1996), montre son engagement permanent dans une co |
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