wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Théodore de Banville



Ballade des pendus - Ballade


Ballade / Poémes d'Théodore de Banville





Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s'éveille
Flore
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouïs
Même chez le
Turc et le
More,
C'est le verger du roi
Louis.



Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensers qu'on ignore,
Dans des tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, deux éblouis,
Danser dans les feux de l'aurore.
C'est le verger du roi
Louis.



Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu'aux deux, d'azur tendus,
Où semble luire un météore.
La rosée en l'air s'évapore,
Un essaim d'oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C'est le verger du roi
Louis.



Envoi

Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus enfouis
Dans le doux feuillage sonore.
C'est le verger du roi
Louis.



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Théodore de Banville
(1823 - 1891)
 
  Théodore de Banville - Portrait  
 
Portrait de Théodore de Banville

Biographie / Ouvres

Théodore de Banville, poète français, né le 14 mars 1823 à Moulins, dans l'Allier, mort le 13 mars 1891, à Paris, à son domicile rue de l'Éperon. Il fut un poète français, et un des chefs de file de l'école parnassienne. Banville professait un amour exclusif de la beauté et s'opposait à la fois à la poésie réaliste et aux épanchements romantiques, face auxquels il affirmait sa foi en la pureté for

mobile-img